Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris, après le dépôt d'une plainte par des passagers de l' A380 d'Air France victime d'une avarie moteur lors d'un vol Paris-Los Angeles le 30 septembre dernier. Plusieurs passagers polynésiens se trouvaient à bord.
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Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris, après le dépôt d'une plainte par des passagers d'un A380 qui a connu une avarie moteur lors d'un vol Paris-Los Angeles fin septembre, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Ces passagers avaient déposé une plainte contre X en décembre pour mise en danger de la vie d'autrui. Cette enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens, a ajouté cette source, confirmant une information du Point.
Une partie d'un des réacteurs de l'A380-800 d'Airbus, effectuant la liaison Paris-Los Angeles le 30 septembre 2017, s'était décrochée en plein vol, contraignant l'avion à se dérouter vers l'aéroport militaire de Goose Bay, au Labrador (est du Canada), sans dommages pour ses 520 occupants (496 passagers et 24 membres d'équipage).
Le moteur - construit par les américains General Electric et Pratt et Whitney au sein d'Engine Alliance - a été déposé et acheminé au centre de maintenance du motoriste à Cardiff (Royaume-Uni) où il est examiné par des enquêteurs du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA).
Selon les premières constatations, la soufflante, premier élément tournant à l'avant du moteur, s'est détachée en vol, entraînant avec elle la perte de l'entrée d'air.
"Les conditions qui ont suivi la perte du moteur ont été extrêmement traumatisantes pour les passagers et l'équipage, ainsi qu'il ressort d'un grand nombre de témoignages, tous concordants", selon la plainte, datée du 11 décembre.
Après être resté plus de deux mois au Canada, l'appareil a regagné Paris début décembre, après que son moteur défectueux eut été remplacé.
Un temps incertain, l'avenir de l'A380, plus gros avion commercial au monde, s'est éclairci grâce à la commande récente de 36 appareils par la compagnie Emirates. Le PDG d'Airbus, Tom Enders, a estimé que cela donnait au groupe "une visibilité pour au moins les dix ans à venir".
Ces passagers avaient déposé une plainte contre X en décembre pour mise en danger de la vie d'autrui. Cette enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens, a ajouté cette source, confirmant une information du Point.
Une partie d'un des réacteurs de l'A380-800 d'Airbus, effectuant la liaison Paris-Los Angeles le 30 septembre 2017, s'était décrochée en plein vol, contraignant l'avion à se dérouter vers l'aéroport militaire de Goose Bay, au Labrador (est du Canada), sans dommages pour ses 520 occupants (496 passagers et 24 membres d'équipage).
Le moteur - construit par les américains General Electric et Pratt et Whitney au sein d'Engine Alliance - a été déposé et acheminé au centre de maintenance du motoriste à Cardiff (Royaume-Uni) où il est examiné par des enquêteurs du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA).
Selon les premières constatations, la soufflante, premier élément tournant à l'avant du moteur, s'est détachée en vol, entraînant avec elle la perte de l'entrée d'air.
Une expérience traumatisante
"Les conditions qui ont suivi la perte du moteur ont été extrêmement traumatisantes pour les passagers et l'équipage, ainsi qu'il ressort d'un grand nombre de témoignages, tous concordants", selon la plainte, datée du 11 décembre.
Après être resté plus de deux mois au Canada, l'appareil a regagné Paris début décembre, après que son moteur défectueux eut été remplacé.
Un temps incertain, l'avenir de l'A380, plus gros avion commercial au monde, s'est éclairci grâce à la commande récente de 36 appareils par la compagnie Emirates. Le PDG d'Airbus, Tom Enders, a estimé que cela donnait au groupe "une visibilité pour au moins les dix ans à venir".