Le maire de Papara Puta’i Taae devant le tribunal correctionnel.
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Le Tavana comparaîtra mardi 26 juin avec 5 élus de sa majorité et son épouse pour des faits de prise illégale d’intérêts et d’abus de confiance ou de recel. Dans la ligne de mire de la justice : le financement de l’association culturelle Taatira ia ora Papara.
Pour sa défense, le tavana de Papara estime avoir fait les choses dans les règles. Il a déclaré avoir quitté avec les 4 autres élus, membres de l’association, la salle du conseil municipal au moment du vote des subventions publiques. Cependant dès que l’affaire a éclaté, ils ont tous démissionné de l’association.
L’association "Taatira ia ora Papara" a été créée en décembre 2015, 2 mois après l’élection de Puta’i Taae à la mairie de Papara.
Elle avait reçu, à elle seule, l’année suivante, la totalité du budget annuel accordé aux associations de la commune. Au détriment des autres.
Une manne de 4 millions.
Le problème pour la justice, c’est que cette association subventionnée ne dispose pas d’une véritable autonomie vis-à-vis de la commune.
Son président d’honneur n’est autre que le maire de Papara. Son président, c’est : son 7e adjoint, Jean Torohia. 4 autres membres de l’association sont aussi issus de la majorité au conseil municipal.
Dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par la gendarmerie en octobre 2016, le maire de Papara et deux de ses élus avaient été mis en garde à vue. Leur domicile et la mairie avaient été perquisitionnés. L’affaire avait été prise au sérieux au plus haut niveau.
Après avoir raflé les fonds de la commune, "Taatira ia ora Papara" avait déposé un dossier de subventions auprès du Pays. Le président Edouard Fritch avait écrit à la commission de contrôle budgétaire et financier de l’Assemblée, pour retirer le dossier.
Retour sur les faits avec Marie-Christine Depaepe :
Pour sa défense, le tavana de Papara estime avoir fait les choses dans les règles. Il a déclaré avoir quitté avec les 4 autres élus, membres de l’association, la salle du conseil municipal au moment du vote des subventions publiques. Cependant dès que l’affaire a éclaté, ils ont tous démissionné de l’association.
L’association "Taatira ia ora Papara" a été créée en décembre 2015, 2 mois après l’élection de Puta’i Taae à la mairie de Papara.
Elle avait reçu, à elle seule, l’année suivante, la totalité du budget annuel accordé aux associations de la commune. Au détriment des autres.
Une manne de 4 millions.
Le problème pour la justice, c’est que cette association subventionnée ne dispose pas d’une véritable autonomie vis-à-vis de la commune.
Son président d’honneur n’est autre que le maire de Papara. Son président, c’est : son 7e adjoint, Jean Torohia. 4 autres membres de l’association sont aussi issus de la majorité au conseil municipal.
Dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par la gendarmerie en octobre 2016, le maire de Papara et deux de ses élus avaient été mis en garde à vue. Leur domicile et la mairie avaient été perquisitionnés. L’affaire avait été prise au sérieux au plus haut niveau.
Après avoir raflé les fonds de la commune, "Taatira ia ora Papara" avait déposé un dossier de subventions auprès du Pays. Le président Edouard Fritch avait écrit à la commission de contrôle budgétaire et financier de l’Assemblée, pour retirer le dossier.
Retour sur les faits avec Marie-Christine Depaepe :
Le maire de Papara Puta’i Taae devant le tribunal correctionnel