Pourquoi le chèque n'est-il plus accepté partout ?

L'argent liquide ou la carte bleue plutôt que le chèque en bois. Par les temps qui courent, le chèque n'a plutôt trop la cote. 
Si vous faites vos courses pour Halloween, n’oubliez surtout pas de prendre des espèces ou votre carte bancaire, car votre chéquier pourrait bien ne plus suffire.

Dans le contexte de crise actuel, la confiance n'est plus une évidence et le chèque n’étant pas un moyen de paiement a cours légal, un gérant de commerce peut facilement le refuser. Il peut aussi, le cas échéant, plafonner le montant ou en définir le seuil. Mais il doit l’indiquer très clairement par voie d’affichage soit à l’entrée du magasin, soit à la caisse. 
 

Plus de chèques en bois ?


Pourquoi les commerçants n'acceptent-ils plus de chèques ? Le problème est évident. Il ne date pas d'hier. « On recense en Polynésie plus de 2 000 personnes frappées d'interdiction bancaire explique Fabrice Dufresne, directeur de l'Institut d'émission d'outremer. Il y a le chèque en bois, mais le chèque fait aussi l'objet de fraudes, lorsqu'il est volé ou perdu. »

L’émetteur du chèque présente sa carte d’identité, il donne même son numéro téléphone et au final, il disparait dans la nature sans donner de nouvelles… La tendance a l'air de s'être banalisée ces derniers mois. C'est ce qu'un restaurant de l'agglomération a remarqué. « Au début il y en avait de temps en temps. Mais après le confinement, beaucoup de personnes sont passées chez nous avec des chèques sans provision, précise Raina ».

Parmi les moyens de paiement, les cartes bancaires, représentent 46% de l'utilisation des polynésiens, les virements et prélèvements : 34%, et les chèques peinent à atteindre les 20%. 
Pourquoi le chèque n'est-il plus accepté partout ?