Jamais un parti républicain ne s'était allié au Front national. C'est chose faite depuis vendredi 28 avril. Nicolas Dupont-Aignan a rejoint Marine Le Pen.
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Le suspens aura duré le temps d'une journée. Après la rencontre entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, pas de commentaire sur un éventuel projet d'alliance. Puis à 20 heures, vendredi 28 avril, la nouvelle tombe. Le camp du Front national s'élargit officiellement : Nicolas Dupont-Aignan confirme qu'un accord de gouvernement a bel et bien été signé.
"Nous constituerons un gouvernement d'union nationale qui réunira des personnalités choisies pour leur compétence et leur amour de la France", a affirmé de son côté la candidate frontiste lors d'une conférence de presse commune organisée au lendemain du ralliement du président de Debout la France. Nicolas Dupont-Aignan avait obtenu près de 5% des suffrages au premier tour de la présidentielle.
"Il s'agit d'une alliance de deux personnalités qui aiment la France", a renchéri Nicolas Dupont-Aignan, qualifiant l'adversaire de Marine Le Pen, Emmanuel Macron, de "marionnette d'un système à bout de souffle". "J'invite les Français à nous rejoindre et à sauver leur pays. Il y a une vraie vague qui se lève", a continué l'ancien candidat, qui partage notamment avec Marine Le Pen une défiance vis-à-vis des institutions européennes.
Cette alliance est inédite. Nicolas Dupont-Aignan a rejoint Marine Le Pen. En échange, la candidate du Front national a pris un engagement. "Présidente de la République je nommerai Nicolas Dupont-Aignan Premier ministre de la France", a t-elle déclaré. Un choix politique que le président de Debout la France justifie par des raisons patriotiques selon lui.
Ce samedi 29 avril, la chef de file du Front national et Nicolas Dupont-Aignan ont fait une déclaration commune au sujet de leur accord de gouvernement, au lendemain du soutien du président de Debout la France à la candidate FN. L'accord de gouvernement "scelle la grande alliance patriote et républicaine " et vaut pour la présidentielle mais aussi pour les législatives. Cela pourrait permettre au mouvement Debout la France d'obtenir plus de députés.
Parmi les six engagements soulevés, le texte distribué aux journalistes en fin de conférence de presse, le "patriotisme économique" visant à encourager les entrepreneurs à investir en France" et favoriser le "produire en France" par un système de bonus fiscal. Y figurent aussi la reconnaissance du vote blanc ou une loi contre les conflits d'intérêts.
Dans la ville d'Yerres (Essonne) dont il est maire depuis 20 ans, des habitants sont déçus. Ils se sont rassemblés pour montrer leur incompréhension. "Je ne peux pas comprendre. Il a passé la ligne rouge et ce n'est pas possible. Surtout quand on se revendique du général de Gaulle, c'est antinomique", explique l'une d'entre eux. Depuis vendredi 28 avril, la classe politique s'offusque de cette alliance, car ces dernières années, Nicolas Dupont-Aignan n'hésitait pas à critiquer le Front national. Arrivé sixième au premier tour, Nicolas Dupont-Aignan avait rassemblé 1,7 million de voix.
Ce ralliement passe d'ailleurs mal dans les rangs de Debout la France. On dénombre déjà plusieurs démissions, dont celle du vice-président Dominique Jamet. En meeting dans la Vienne, Emmanuel Macron a lui aussi déploré cette alliance.
"Nous constituerons un gouvernement d'union nationale qui réunira des personnalités choisies pour leur compétence et leur amour de la France", a affirmé de son côté la candidate frontiste lors d'une conférence de presse commune organisée au lendemain du ralliement du président de Debout la France. Nicolas Dupont-Aignan avait obtenu près de 5% des suffrages au premier tour de la présidentielle.
Dupont-Aignan, Premier minisitre
"Il s'agit d'une alliance de deux personnalités qui aiment la France", a renchéri Nicolas Dupont-Aignan, qualifiant l'adversaire de Marine Le Pen, Emmanuel Macron, de "marionnette d'un système à bout de souffle". "J'invite les Français à nous rejoindre et à sauver leur pays. Il y a une vraie vague qui se lève", a continué l'ancien candidat, qui partage notamment avec Marine Le Pen une défiance vis-à-vis des institutions européennes.
Cette alliance est inédite. Nicolas Dupont-Aignan a rejoint Marine Le Pen. En échange, la candidate du Front national a pris un engagement. "Présidente de la République je nommerai Nicolas Dupont-Aignan Premier ministre de la France", a t-elle déclaré. Un choix politique que le président de Debout la France justifie par des raisons patriotiques selon lui.
Ce samedi 29 avril, la chef de file du Front national et Nicolas Dupont-Aignan ont fait une déclaration commune au sujet de leur accord de gouvernement, au lendemain du soutien du président de Debout la France à la candidate FN. L'accord de gouvernement "scelle la grande alliance patriote et républicaine " et vaut pour la présidentielle mais aussi pour les législatives. Cela pourrait permettre au mouvement Debout la France d'obtenir plus de députés.
Parmi les six engagements soulevés, le texte distribué aux journalistes en fin de conférence de presse, le "patriotisme économique" visant à encourager les entrepreneurs à investir en France" et favoriser le "produire en France" par un système de bonus fiscal. Y figurent aussi la reconnaissance du vote blanc ou une loi contre les conflits d'intérêts.
Voici le texte de l'alliance entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine le Pen pic.twitter.com/Ju2uvH2Ao7
— C. Adriaens-Allemand (@cyriladriaens) 29 avril 2017
"C'est antinomique"
Dans la ville d'Yerres (Essonne) dont il est maire depuis 20 ans, des habitants sont déçus. Ils se sont rassemblés pour montrer leur incompréhension. "Je ne peux pas comprendre. Il a passé la ligne rouge et ce n'est pas possible. Surtout quand on se revendique du général de Gaulle, c'est antinomique", explique l'une d'entre eux. Depuis vendredi 28 avril, la classe politique s'offusque de cette alliance, car ces dernières années, Nicolas Dupont-Aignan n'hésitait pas à critiquer le Front national. Arrivé sixième au premier tour, Nicolas Dupont-Aignan avait rassemblé 1,7 million de voix.
Ce ralliement passe d'ailleurs mal dans les rangs de Debout la France. On dénombre déjà plusieurs démissions, dont celle du vice-président Dominique Jamet. En meeting dans la Vienne, Emmanuel Macron a lui aussi déploré cette alliance.