Les deux hommes s'étaient introduits vers 9h45 dans l'église pendant la messe du matin. Ils ont tenu plusieurs personnes en otage à l'aide d'armes blanches. Le prête a été tué, un des otages est entre la vie et la mort. Les deux preneurs d'otage ont été abattus par les forces de l'ordre.
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Un prêtre a été égorgé, selon des sources proches de l'enquête mardi lors d'une prise d'otages dans son église, à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans l'agglomération de Rouen.
Un autre otage est entre la vie et la mort, selon le ministère de l'Intérieur. Les deux assaillants ont été tués lors d'une opération de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Rouen, a précisé à l'AFP une source policière.
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête, confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a annoncé le parquet.
Le président François Hollande et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve se rendent sur les lieux. "Horreur" face à cette "attaque barbare", "la France entière et tous les catholiques sont meurtris. Nous ferons bloc", a de son côté tweeté Manuel Valls.
"Deux individus, à l'heure de la messe matinale, sont arrivés dans l'église et ont pris en otage cinq personnes qui se trouvaient" à l'intérieur, a détaillé le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet.
Après l'arrivée sur place des hommes de la BRI de Rouen, "les deux preneurs d'otages sont sortis de l'église, se sont retrouvés face" aux policiers qui les ont "neutralisés et abattus", a-t-il ajouté.
Le Raid, unité d'élite de la police nationale, menait en fin de matinée des opérations "pour s'assurer que rien n'a été piégé, qu'il n'y a pas de dispositif explosif installé à l'intérieur ou autour de l'édifice", a précisé M. Brandet.
Des journalistes de l'AFP sur place ont vu un grand nombre de véhicules de secours, toutes sirènes hurlantes, se diriger vers l'église, ainsi que des véhicules transportant des policiers en gilet pare-balles.
Un périmètre de sécurité très vaste a été mis en place, les autorités barrant tout accès au centre-ville de cette commune populaire de 27.000 habitants située à quelques kilomètres au sud de Rouen.
Les motivations des deux individus ne sont pas encore connues, mais le spectre de l'organisation Etat islamique (EI) plane.
Cette prise d'otages intervient douze jours après l'attaque au camion menée le soir du 14 juillet sur la Promenade des Anglais à Nice. Cette attaque, qui a fait 84 morts et plus de 300 blessés, a été revendiquée par l'organisation jihadiste, également à l'origine des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis (130 morts).
Plusieurs jihadistes dans le viseur de la justice sont par ailleurs originaires de Normandie, notamment Maxime Hauchard, un converti à l'islam identifié fin 2014 comme l'un des bourreaux de l'EI, qui a grandi dans une commune près de Rouen.
L'EI cible régulièrement dans sa propagande et ses communiqués de revendication les dirigeants "croisés" occidentaux et "le royaume de la Croix", expression semblant désigner l'Europe.
Une attaque contre un lieu de culte chrétien est redoutée en France, notamment depuis l'échec d'un projet d'attentat en avril 2015 contre une église catholique de Villejuif (Val-de-Marne). Un étudiant algérien de 24 ans, Sid Ahmed Ghlam, est soupçonné d'avoir voulu prendre pour cible cette église et d'avoir tué une jeune femme sur son passage. L'homme avait été arrêté avant qu'il puisse mettre son projet à exécution.
Après ce projet d'attaque, le gouvernement avait annoncé une "adaptation" du dispositif Vigipirate mis en place depuis les attentats de janvier 2015 aux menaces visant les lieux de cultes catholiques.
Mais si les quelque 700 écoles et synagogues juives et plus de 1.000 des 2.500 mosquées sont protégées dans le cadre de l'opération Sentinelle, il paraît illusoire d'appliquer un même niveau de sécurité à la totalité des 45.000 églises catholiques, auxquelles s'ajoutent 4.000 temples protestants, dont 2.600 évangéliques, et 150 lieux de culte orthodoxes.
Dans l'enquête sur l'attentat de Nice, deux hommes ont été placés en garde à vue lundi. Leur profil n'a pas été précisé, mais "les enquêteurs cherchent à savoir s'ils ont pu fournir un soutien logistique au tueur" Mohamed Lahouaiej Bouhlel, a expliqué une source proche de l'enquête. Quatre autres, ainsi qu'une femme, ont été mis en examen jeudi dernier.
Près de deux semaines après, l'attentat de Nice continue par ailleurs à susciter une vive polémique autour du dispositif de sécurité déployé le soir de l'attaque. Une policière municipale affirme avoir subi des pressions de la place Beauvau pour modifier son rapport. Bernard Cazeneuve a porté plainte lundi soir contre elle pour diffamation.
Moins de deux semaines après l'attentat de Nice, le parquet s'est saisi de cette nouvelle attaque.
Un autre otage est entre la vie et la mort, selon le ministère de l'Intérieur. Les deux assaillants ont été tués lors d'une opération de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Rouen, a précisé à l'AFP une source policière.
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête, confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a annoncé le parquet.
Le président François Hollande et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve se rendent sur les lieux. "Horreur" face à cette "attaque barbare", "la France entière et tous les catholiques sont meurtris. Nous ferons bloc", a de son côté tweeté Manuel Valls.
Horreur face à l'attaque barbare d'une église de Seine-Maritime. La France entière et tous les catholiques sont meurtris. Nous ferons bloc.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 26 juillet 2016
Le Vatican a condamné "un meurtre barbare".
"Deux individus, à l'heure de la messe matinale, sont arrivés dans l'église et ont pris en otage cinq personnes qui se trouvaient" à l'intérieur, a détaillé le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet.
Après l'arrivée sur place des hommes de la BRI de Rouen, "les deux preneurs d'otages sont sortis de l'église, se sont retrouvés face" aux policiers qui les ont "neutralisés et abattus", a-t-il ajouté.
Le Raid, unité d'élite de la police nationale, menait en fin de matinée des opérations "pour s'assurer que rien n'a été piégé, qu'il n'y a pas de dispositif explosif installé à l'intérieur ou autour de l'édifice", a précisé M. Brandet.
Des journalistes de l'AFP sur place ont vu un grand nombre de véhicules de secours, toutes sirènes hurlantes, se diriger vers l'église, ainsi que des véhicules transportant des policiers en gilet pare-balles.
Un périmètre de sécurité très vaste a été mis en place, les autorités barrant tout accès au centre-ville de cette commune populaire de 27.000 habitants située à quelques kilomètres au sud de Rouen.
Menaces contre des sites chrétiens
Les motivations des deux individus ne sont pas encore connues, mais le spectre de l'organisation Etat islamique (EI) plane.
Cette prise d'otages intervient douze jours après l'attaque au camion menée le soir du 14 juillet sur la Promenade des Anglais à Nice. Cette attaque, qui a fait 84 morts et plus de 300 blessés, a été revendiquée par l'organisation jihadiste, également à l'origine des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis (130 morts).
Plusieurs jihadistes dans le viseur de la justice sont par ailleurs originaires de Normandie, notamment Maxime Hauchard, un converti à l'islam identifié fin 2014 comme l'un des bourreaux de l'EI, qui a grandi dans une commune près de Rouen.
L'EI cible régulièrement dans sa propagande et ses communiqués de revendication les dirigeants "croisés" occidentaux et "le royaume de la Croix", expression semblant désigner l'Europe.
Une attaque contre un lieu de culte chrétien est redoutée en France, notamment depuis l'échec d'un projet d'attentat en avril 2015 contre une église catholique de Villejuif (Val-de-Marne). Un étudiant algérien de 24 ans, Sid Ahmed Ghlam, est soupçonné d'avoir voulu prendre pour cible cette église et d'avoir tué une jeune femme sur son passage. L'homme avait été arrêté avant qu'il puisse mettre son projet à exécution.
Après ce projet d'attaque, le gouvernement avait annoncé une "adaptation" du dispositif Vigipirate mis en place depuis les attentats de janvier 2015 aux menaces visant les lieux de cultes catholiques.
Mais si les quelque 700 écoles et synagogues juives et plus de 1.000 des 2.500 mosquées sont protégées dans le cadre de l'opération Sentinelle, il paraît illusoire d'appliquer un même niveau de sécurité à la totalité des 45.000 églises catholiques, auxquelles s'ajoutent 4.000 temples protestants, dont 2.600 évangéliques, et 150 lieux de culte orthodoxes.
Dans l'enquête sur l'attentat de Nice, deux hommes ont été placés en garde à vue lundi. Leur profil n'a pas été précisé, mais "les enquêteurs cherchent à savoir s'ils ont pu fournir un soutien logistique au tueur" Mohamed Lahouaiej Bouhlel, a expliqué une source proche de l'enquête. Quatre autres, ainsi qu'une femme, ont été mis en examen jeudi dernier.
Près de deux semaines après, l'attentat de Nice continue par ailleurs à susciter une vive polémique autour du dispositif de sécurité déployé le soir de l'attaque. Une policière municipale affirme avoir subi des pressions de la place Beauvau pour modifier son rapport. Bernard Cazeneuve a porté plainte lundi soir contre elle pour diffamation.