Les pompiers d'Uturoa placent la barre très haut

Sous un soleil de plomb, et avec leur combinaison, l'exercice devient vite un supplice.

S'entraîner très dur pour affronter des situations difficiles, c'est le quotidien des soldats du feu. Ceux d'Uturoa placent la barre très haut : aller récupérer une victime restée dans une habitation située en...hauteur ! De quoi perdre des kilos en une seule séance.

Aller récupérer une victime restée dans une habitation située en hauteur. C'est l'exercice auquel se sont imposés cette semaine les pompiers d'Uturoa. 

Soucieux de leur forme physique et de la conservation des automatismes pour les gestes qui sauvent, ils se sont donc attelés à cet exercice particulièrement éprouvant et très pentu. Rajouter à cela le soleil de plomb qui tape sur le bitume, et la tenue "feu" avec le respirateur autonome.

Une ascension pénible.

Résultat : respirer devient aussi très difficile. Il faut savoir qu'une bonbonne d'air a une capacité de 13 minutes et qu'une alarme retentit quand elle est sur la réserve. Voilà pourquoi, de retour vers le véhicule de secours, à peine 10 minutes plus tard les bouteilles étaient déjà vides !

Entre 50 et 60°C

 

Et en plus de manquer d'air, les pompiers doivent supporter la chaleur provoquée par le port de leur tenue spéciale. Dessous, la température avoisine les 50 ou 60° C ! Autant dire que pour résister à un tel traitement, il faut vraiment être en forme. 

Ils doivent ensuite ramener la victime à bon port.

Le manque d'infrastructure immobilière d'Uturoa oblige ainsi les pompiers à redoubler d'imagination pour effectuer leurs exercices. La recherche d'une victime en hauteur est plutôt fréquent durant l'année, en plus du maintien de la forme par la pratique du vélo, des agrès ou de l'athlétisme.

Le pompier Mote Ellacott ajoute qu"'il y a d'autres exercices encore plus durs que ça. Normalement, on a des tuyaux à emmener sur une certaine distance, et on fait ça sur plusieurs allers et retours ! "

Combien de litres de sueur a-t-il perdu ?