Vers une réforme du baccalauréat, les réactions en Polynésie

Il n'y aura plus que 4 épreuves en terminale au lieu de 10, avec la dissertation de philosophie et un grand oral, le conseil des ministres doit valider le projet le 14 février prochain.
Pour Thierry Delmas, Directeur général de l’éducation et des enseignements, il est important d’attendre l’arbitrage définitif du ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer le 14 février. Le rapport Mathiot lui a été rendu le 24 janvier.

Pour le Directeur de la DGEE, il y a deux éléments à retenir :

- Des parcours différenciés : la fin des séries mais avec un tronc commun.
- L'évolution des épreuves du bac avec plus de contrôle continu et moins d’épreuves écrite et enfin un grand oral.

Le changement est prévu en 2021, les nouvelles modalités en lycée seront donc engagées dès l’année prochaine.
Seul le baccalauréat général est concerné, la distinction entre les filières professionnelles et technologiques est maintenue.

Mais pour Yann Lucas, Secrétaire général du syndicat FTEC/FO et du SNETA/FO Polynésie, ce projet reste dans la continuité du travail de Najat Vallaud-Belkacem. Il craint la disparition des programmes établis car l’enseignement sera modulaire.

Le syndicaliste ajoute que chaque lycée choisira ces options (majeurs/ mineurs), ce qui aura des répercussions sur les postes. Il accuse le gouvernement central de vouloir supprimer des postes de fonctionnaire.
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