Elevés en Angleterre, 17 espèces d'escargots éteintes en Polynésie sont peu à peu réintroduites dans leur milieu naturel.
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Le ministre en charge de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a reçu au ministère de la culture et de l’Environnement, le directeur de la Zoological Society of London, Paul Pearce-Kelly et le biologiste, Trevor Coote afin de faire le point avec eux sur la question de la ré introduction d'escargots menacés d'extinction au fenua.
Les escargots endémiques de Polynésie (Partulas ou « Areho ») ont subi une extinction massive dans les années 70 et 80 suite à l’introduction de l’escargot carnivore Euglandina rosea. Sur les 58 espèces existantes, une dizaine seulement ont survécu.
Depuis 2003, la Direction de l’environnement travaille avec les spécialistes des invertébrés du Zoo de Londres, afin de recenser les espèces survivantes et de localiser les sites où elles se trouvent. Un long travail de recensement a été fait et, depuis 2016, une opération de restauration des populations a débuté, toujours avec la Zoological Society of London (ZSL).
En effet, dans les années 1980, plusieurs zoos, notamment Anglais, ont collecté des Partulas et les ont gardés en élevage dans leurs installations. Ces animaux se sont reproduits et depuis septembre 2016, la ZSL envoie en Polynésie des espèces qui ont disparu de la faune sauvage, mais sont toujours en élevage dans les zoos.
Cette année et l’année prochaine, ce sont pas moins de 17 espèces éteintes dans le milieu naturel, qui seront réintroduites en Polynésie, soit la plus importante opération de restauration et de réintroduction depuis très longtemps.
Il faudra ensuite, attendre quelques années pour savoir si ces animaux qui ont retrouvé leur « fenua », se sont reproduits de manière satisfaisante et ont permis la reconstitution d’une population éteinte.
Le directeur de la ZSL, Paul Pearce-Kelly, est spécialement venu de Londres pour accompagner le premier arrivage de Partulas de l’année 2017. Il participe activement au relâcher de ces animaux en compagnie de Trevor Coote, biologiste de terrain, qui œuvre en Polynésie sur ce sujet depuis le début de l’opération en 2003. Le ministre de l’environnement connaît bien ces escargots pour avoir par le passé contribué au programme de conservation.
Les escargots endémiques de Polynésie (Partulas ou « Areho ») ont subi une extinction massive dans les années 70 et 80 suite à l’introduction de l’escargot carnivore Euglandina rosea. Sur les 58 espèces existantes, une dizaine seulement ont survécu.
Depuis 2003, la Direction de l’environnement travaille avec les spécialistes des invertébrés du Zoo de Londres, afin de recenser les espèces survivantes et de localiser les sites où elles se trouvent. Un long travail de recensement a été fait et, depuis 2016, une opération de restauration des populations a débuté, toujours avec la Zoological Society of London (ZSL).
En effet, dans les années 1980, plusieurs zoos, notamment Anglais, ont collecté des Partulas et les ont gardés en élevage dans leurs installations. Ces animaux se sont reproduits et depuis septembre 2016, la ZSL envoie en Polynésie des espèces qui ont disparu de la faune sauvage, mais sont toujours en élevage dans les zoos.
Cette année et l’année prochaine, ce sont pas moins de 17 espèces éteintes dans le milieu naturel, qui seront réintroduites en Polynésie, soit la plus importante opération de restauration et de réintroduction depuis très longtemps.
Il faudra ensuite, attendre quelques années pour savoir si ces animaux qui ont retrouvé leur « fenua », se sont reproduits de manière satisfaisante et ont permis la reconstitution d’une population éteinte.
Le directeur de la ZSL, Paul Pearce-Kelly, est spécialement venu de Londres pour accompagner le premier arrivage de Partulas de l’année 2017. Il participe activement au relâcher de ces animaux en compagnie de Trevor Coote, biologiste de terrain, qui œuvre en Polynésie sur ce sujet depuis le début de l’opération en 2003. Le ministre de l’environnement connaît bien ces escargots pour avoir par le passé contribué au programme de conservation.