Rencontre entre Edouard Fritch et Najat Vallaud Belkacem

Rencontre à Paris entre E. Fritch, N. Laurey et N. Vallaud Belkacem
Le président du gouvernement a rencontré à Paris la ministre de l'éducation. Il a notamment été question du maintien de la dotation globale de fonctionnement à 1. 750 milliards cfp en 2017 et du financement des projets de construction ou de rénovation des internats de Faaa, Atuona et de Mahina.
Le président Fritch accompagné du ministre des Finances et sénateur, Nuihau Laurey, a rendu visite, à Paris, à la ministre de l’Education nationale, madame Najat Vallaud-Belkacem.
 
Le président a tenu à renconter la ministre de l’éducation nationale pour la remercier très chaleureusement de toute l’attention et l’écoute qu’elle accorde à la Polynésie française et en particulier au monde de l’éducation et aux élèves de Polynésie.
 
Madame Najat Vallaud-Belkacem et ses services ont particulièrement été attentifs et bienveillants en participant au financement et en appuyant les dossiers pour la construction et l’extension des trois internats de la cité scolaire de Faaa, du collège d’Atuona aux Marquises et du lycée professionnel de Mahina. Ces trois projets peuvent ainsi bénéficier d’une participation financière de l’Etat à hauteur de 50% du montant des travaux, soit environ 660 millions Fcfp (5,5 millions d’euros). Les trois conventions, adoptées par l’Assemblée de la Polynésie française, seront signées ce mois-ci.
 
La ministre a par ailleurs confirmé la dotation globale d’investissement (DGI) à hauteur de 300 millions Fcfp (2,5 millions d’euros), permettant l’engagement des opérations de restructuration du lycée professionnel d’Uturoa de Raiatea et du collège d’Afareaitu de Moorea, de réhabilitation de l’internat du collège de Rurutu et du collège de Taravao, et de rénovation du collège Maco Tevane de Papeete.
 
La dotation globale de fonctionnement (DGF) à hauteur de 1,750 milliards Fcfp (14 622 194 euros) a également été maintenue pour l’exercice 2017, et ce toujours malgré la baisse démographique que subit la Polynésie française. De même, à l’intérieur de la DGF, la dotation relative aux « fonds sociaux » des établissements scolaires du 2nd degré est maintenue à hauteur de 71,6 millions Fcfp (600 000 euros) pour l’exercice 2017.
 
Malgré une baisse démographique toujours importante dans les 1er et 2nd degrés, l’ensemble des moyens en termes d’emplois dédiés au système éducatif de la Polynésie française sont maintenus pour l’exercice 2017, soit 1845 emplois de professeurs des écoles pour le 1er degré, 1843 emplois pour les postes de chefs d’établissement et adjoints, d’administratifs en établissements scolaires, et de professeurs de collège et de lycée pour le 2nd degré, 511 emplois pour les postes d’infirmières, d’assistantes sociales, de conseiller principaux d’éducation, de conseiller d’orientation psychologue, et d’ATRF, et 46 emplois administratifs pour la direction générale de l’éducation et des enseignement.
 
Par ailleurs, le collège de Faa’a est inscrit dans le dispositif des « collèges numériques », avec une participation financière à hauteur de 5,5 millions Fcfp (46 000 euros), de même que les collèges Maco Tevane, de Taaone, de Papara, de Teva i Uta et de Ua Pou ont été retenus pour l’exercice 2017.
 
Le président a particulièrement remercié la ministre pour le déblocage en urgence d’une dotation exceptionnelle, et supplémentaire de 96 millions Fcfp pour les « fonds sociaux » à la suite des intempéries qui ont fortement touché des collèges et des lycées, ainsi que pour la mise à disposition gracieuse de  locaux du Vice-rectorat dans l’immeuble de la rue Tepano Jaussen à Papeete pour reloger le ministère de l’Education, de la jeunesse et des sports qui a été sinsitré.
 
La ministre de l’Education nationale a tenu à s’informer sur l’après inondation, et en particulier des conséquences sur les structures scolaires. En outre, le dossier de notre éligibilité au Fonds Très Haut Débit avance avec le soutien de la ministre de l’Education nationale qui en a parlé au Premier Ministre. Le dossier du pôle de recherche de l’Université de la Polynésie française a également été évoqué au cours de cette rencontre.
 
Le soutien actif de la ministre de l’Education nationale témoigne de l’écoute et de la confiance qui existent entre nos deux ministères et, au-delà, entre notre collectivité et l’Etat. Le président de la Polynésie française se félicite de cette bonne coopération pour le seul bénéfice des enfants de Polynésie.