La polynésie française connaîtra une « saison chaude » sèche avec peu de risques cycloniques.
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Le risque cyclonique en Polynésie sera très faible sur l’ensemble des archipels pour la prochaine saison chaude. Il sera même nul aux Marquises.
Par contre, au niveau des précipitations, il risque d’y avoir un déficit sur la terre des hommes, aux Tuamotu et aux Gambier. À l'inverse, ces précipitations seront excédentaires aux Australes. C’est ce qu’il faut retenir des prévisions saisonnières 2020-2021.
L’île de Rapa a connu un épisode de sécheresse historique, entre novembre 2019 et avril 2020, c'est une situation qui n'avait encore jamais été constatée depuis l’installation de la station de météo France au fenua.
Au cours des derniers mois, les températures de surface de l’océan Pacifique équatorial se sont lentement rafraîchies notamment au centre et à l’ouest. Ce phénomène qui s’est accéléré depuis août devrait se poursuivre pendant les quatre premiers mois de la saison chaude et confirmer la mise en place d’un phénomène Niña1 .
Selon le consensus adopté par les différents climatologues du Pacifique Sud ce phénomène est prévu d’atteindre le stade de modéré entre décembre et janvier puis de s’affaiblir en fin de saison chaude [graphe 1]. Avec une probabilité de 78 % la saison chaude 2020-2021 sera donc une année Nina.
Par contre, au niveau des précipitations, il risque d’y avoir un déficit sur la terre des hommes, aux Tuamotu et aux Gambier. À l'inverse, ces précipitations seront excédentaires aux Australes. C’est ce qu’il faut retenir des prévisions saisonnières 2020-2021.
L’île de Rapa a connu un épisode de sécheresse historique, entre novembre 2019 et avril 2020, c'est une situation qui n'avait encore jamais été constatée depuis l’installation de la station de météo France au fenua.
Au cours des derniers mois, les températures de surface de l’océan Pacifique équatorial se sont lentement rafraîchies notamment au centre et à l’ouest. Ce phénomène qui s’est accéléré depuis août devrait se poursuivre pendant les quatre premiers mois de la saison chaude et confirmer la mise en place d’un phénomène Niña1 .
Selon le consensus adopté par les différents climatologues du Pacifique Sud ce phénomène est prévu d’atteindre le stade de modéré entre décembre et janvier puis de s’affaiblir en fin de saison chaude [graphe 1]. Avec une probabilité de 78 % la saison chaude 2020-2021 sera donc une année Nina.