Les températures plus basses de l'océan à l'équateur dans le Pacifique pourraient entraîner une saison chaude marquée par le phénomène "La Niña", estiment à 62 % les organismes de recherche météo américains. "La Niña" entraînerait un déficit de précipitations et de l'air plus frais en Polynésie.
Le site spécialisé météo-paris.com publie un article en ligne indiquant que l'observation des températures à l'équateur dans le Pacifique laisse envisager l'entrée progressive dans une période "La Niña".
Reprenant les observations de l'agence américaine d'observation océanique (NOOA), le site estime que "la probabilité d'entrer au sein d'un épisode "La Niña" devient importante".
L'article explique que "La Niña" est lié à des températures de surface en dessous d'au moins 0.5° des normes habituelles dans la zone équatoriale du Pacifique. Une telle anomalie a été remarquée par plusieurs organismes spécialisés américains dont le Centre national pour la prévision environnementale".
L'analyse de ces données indique que probabilité de connaître un épisode "La Niña" atteint 62% pour la période de novembre à janvier prochain.
Météo-paris.com souligne toutefois que les conséquences d'un tel phénomène sont généralement moins importantes que celles des phénomènes "El Niño".
Si la température de l'eau devait continuer à fraîchir au coeur du plus grand océan du monde, les îles inter-tropicales du Pacifique connaîtraient une saison chaude marquée par un déficit de précipitations et de l'air plus frais qu'à l'accoutumée.
Ce phénomène entraînerait par contre des pluies abondantes dans le nord de l'Australie, dans le nord de l'Amérique latine, en Asie du sud et en Amérique centrale. Le nord du Canada et l'Alaska enregistreraient des températures plus fraîches et le sud des Etats Unis des températures plus élevées.
En période La Niña, on observe des modifications inverses de celles qui caractérisent une période El Niño : ainsi, le renforcement des alizés dans le Pacifique ouest contribue à déplacer vers cette zone les eaux chaudes de surface et donc à y étendre, en contraste avec le Pacifique est, les aires formant des réservoirs de chaleur favorables à l'implantation de la convection atmosphérique profonde et à la genèse de cyclones tropicaux.
D'autre part, pendant la phase de développement de La Niña, l'épaisseur de la couche des eaux de surface ayant une température homogène est réduite, et il en va donc de même pour la profondeur de la thermocline , qui est la couche sous-jacente où la température de l'eau décroît rapidement vers le bas selon la verticale : lors d'épisodes La Niña intenses, la thermocline peut alors atteindre la surface de l'océan et s'y maintenir plusieurs mois ; le refroidissement associé s'accompagne de l'apparition en surface d'eaux riches en nutriments favorables à la vie marine — et à la pêche.
On constate que sur l'Atlantique, La Niña favorise la formation de tempêtes tropicales et d' ouragans , au contraire d'El Niño. Par ailleurs, l'apparition d'épisodes La Niña tend à coïncider avec une diminution du nombre de perturbations dans le Pacifique sud et avec des régimes climatiques plus secs dans l'Est de l'Amérique du Sud et l'Est de l'Afrique, tandis qu'une partie du Sud de l'Afrique, de même que l'Australie et l'Indonésie, subissent au contraire des régimes plus humides.
À noter que la symétrie entre les phénomènes El Niño et La Niña n'implique aucune régularité en termes de chronologie ou d'intensité : ainsi, on a relevé par le passé davantage d'épisodes El Niño que d'épisodes La Niña ; de plus, un épisode El Niño fort n'est pas forcément suivi d'un épisode La Niña fort, et d'ailleurs, un événement El Niño n'est pas obligatoirement suivi d'une période La Niña (seul le tiers environ des cas examinés depuis plus de 130 ans mettent en évidence une telle corrélation).
Source Météo France
Reprenant les observations de l'agence américaine d'observation océanique (NOOA), le site estime que "la probabilité d'entrer au sein d'un épisode "La Niña" devient importante".
L'article explique que "La Niña" est lié à des températures de surface en dessous d'au moins 0.5° des normes habituelles dans la zone équatoriale du Pacifique. Une telle anomalie a été remarquée par plusieurs organismes spécialisés américains dont le Centre national pour la prévision environnementale".
L'analyse de ces données indique que probabilité de connaître un épisode "La Niña" atteint 62% pour la période de novembre à janvier prochain.
Météo-paris.com souligne toutefois que les conséquences d'un tel phénomène sont généralement moins importantes que celles des phénomènes "El Niño".
Déficit de précipitations et air plus frais
Si la température de l'eau devait continuer à fraîchir au coeur du plus grand océan du monde, les îles inter-tropicales du Pacifique connaîtraient une saison chaude marquée par un déficit de précipitations et de l'air plus frais qu'à l'accoutumée.
Ce phénomène entraînerait par contre des pluies abondantes dans le nord de l'Australie, dans le nord de l'Amérique latine, en Asie du sud et en Amérique centrale. Le nord du Canada et l'Alaska enregistreraient des températures plus fraîches et le sud des Etats Unis des températures plus élevées.
Le phénomène ''La Niña'' :
De même que le phénomène opposé surnommé El Niño ("Le petit garçon" en espagnol, pour signifier "L'enfant Jésus"), La Niña (c'est-à-dire "La petite fille") est un phénomène océanique d'origine mal connue constituant un élément important de la variabilité du climat . Lors des périodes où il survient, il se traduit par des températures de surface de la mer qui, dans les toutes premières dizaines de mètres de profondeur, restent anormalement froides sur toute la zone s'étalant du centre à l'est du Pacifique autour de l'équateur.En période La Niña, on observe des modifications inverses de celles qui caractérisent une période El Niño : ainsi, le renforcement des alizés dans le Pacifique ouest contribue à déplacer vers cette zone les eaux chaudes de surface et donc à y étendre, en contraste avec le Pacifique est, les aires formant des réservoirs de chaleur favorables à l'implantation de la convection atmosphérique profonde et à la genèse de cyclones tropicaux.
D'autre part, pendant la phase de développement de La Niña, l'épaisseur de la couche des eaux de surface ayant une température homogène est réduite, et il en va donc de même pour la profondeur de la thermocline , qui est la couche sous-jacente où la température de l'eau décroît rapidement vers le bas selon la verticale : lors d'épisodes La Niña intenses, la thermocline peut alors atteindre la surface de l'océan et s'y maintenir plusieurs mois ; le refroidissement associé s'accompagne de l'apparition en surface d'eaux riches en nutriments favorables à la vie marine — et à la pêche.
On constate que sur l'Atlantique, La Niña favorise la formation de tempêtes tropicales et d' ouragans , au contraire d'El Niño. Par ailleurs, l'apparition d'épisodes La Niña tend à coïncider avec une diminution du nombre de perturbations dans le Pacifique sud et avec des régimes climatiques plus secs dans l'Est de l'Amérique du Sud et l'Est de l'Afrique, tandis qu'une partie du Sud de l'Afrique, de même que l'Australie et l'Indonésie, subissent au contraire des régimes plus humides.
À noter que la symétrie entre les phénomènes El Niño et La Niña n'implique aucune régularité en termes de chronologie ou d'intensité : ainsi, on a relevé par le passé davantage d'épisodes El Niño que d'épisodes La Niña ; de plus, un épisode El Niño fort n'est pas forcément suivi d'un épisode La Niña fort, et d'ailleurs, un événement El Niño n'est pas obligatoirement suivi d'une période La Niña (seul le tiers environ des cas examinés depuis plus de 130 ans mettent en évidence une telle corrélation).
Source Météo France