Education et histoires de la vaccination
L'anthropologue polynésienne donne une regard sur l'épidémie du coronavirus qui frappe très durement le fenua.
Elle a évoqué les grandes épidémies de l'histoire telle que la grippe espagnole qui a décimé plusieurs milliers de personnes en Polynésie sur une population de 16 000 habitants à l’époque.
Les souffrances et les maladies du passé sont encrées dans l'inconscient des polynésiens.
"En l'espace d'un mois, la grippe espagnole a tué près de 3000 personnes sur une population de 16 000 habitants, ça a été quelque chose d'horrible ! Par la suite, les personnes n'ont pas raconté cette période sombre de l'histoire et je pense que cela est restée dans l'inconscient collectif.Il y a une sorte d'inquiétude où l'on se sait pas où la mettre".
Les établissements scolaires ont un rôle à jouer dans l'enseignement des épidémies dangereuses et de raconter aux enfants l'histoire des maladies contagieuses. "Pour une meilleure compréhension dans la société, il faut travailler sur les notions de liberté"
La réticence face à la vaccination
Simone apporte un éclairage sur la réticence face aux vaccins contre la covid et demande aux Polynésiens de replacer dans l’histoire des épidémies afin de mieux comprendre les enjeux de la vaccination.
La crise covid a transformé les mentalités et a amené à une incompréhension des personnes face à la vaccination "les gens ont peur de la vaccination ou d'autres sur une revendication de liberté".
Près de 4 milliards d'habitants de la planète sont vaccinés, le vaccin n'est pas donc pas expérimental.
Simone Grand est interrogée en direct par téléphone par Ibrahim Ahmed Hazi :
Invitée café avec Simone Grand