Selon 193, le CIVEN a reconnu une irradiation "in utero"

Ce mercredi 5 août, l'association 193 a tenu une conférence de presse pour annoncer une bonne nouvelle : la reconnaissance d'une irradiation "in utero" par le CIVEN. Toutefois, l'association estime que le dernier rapport du CIVEN, sorti le mois dernier, est biaisé. 
A la veille de l'anniversaire du bombardement d'Hiroshima le 6 août 1945, l'association 193 veut interpeler les consciences. Pour l'association qui aide les victimes des essais nucléaires, le dernier rapport du CIVEN, sorti le mois dernier, est biaisé. 

Le Comité d'indemnisation y faisait état d'une augmentation du nombre de décisions favorables aux victimes après l'adoption de l'amendement dit Tetuanui avec l'intégration du seuil d'un millisivert. Mais selon Auguste Carlson, président de l'association 193, la réalité est tout autre. Cet amendement aurait pour effet de diminuer le nombre de dossiers acceptés pour indemnisation. 

Par ailleurs, 193 craint que des femmes enceintes contaminées aient pu transmettre leurs maladies à leurs enfants. Selon l'association, les victimes ont en moyenne 49 ans. Aucune étude scientifique n'a encore validé cette hypothèse. Néanmoins selon l'association, pour la première fois, le CIVEN a reconnu une irradiation "in utero".
 
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