Le verdict est attendu dans la soirée de ce vendredi. La deuxième journée du procès aux Assises de Raiarii Tihupe-Faàna, accusé d'avoir tué sa mère et sa soeur, a été marquée par l'intervention des experts psychiatres à la barre. Tous relèvent "un haut niveau de récidive possible".
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Les plaidoiries ont commencé ce vendredi après-midi au Palais de Justice de Papeete. Elles devaient durer au moins trois heures. Le procureur a, dans son réquisitoire, demandé une peine de prison de 20 ans mais pas assortie d'une "obligation de soins" alors que l'intervention de 3 experts, plus tôt dans la journée, aurait pu laisser deviner le contraire.
Ceux-ci ont décrit Raiarii Tihupe-Faàna comme quelqu'un de "potentiellement récidiviste", alors que dès jeudi, l'accusé se disait "possédé" à l'époque des faits, le 31 Août 2013. Possédé car sous l'emprise du paka, dès l'âge de 12 ans, puis de l'alcool. C'est à 23 ans qu'il décide de passer à l'acte. Pour Maître Myriam Toudji, avocate de la défense, "ses actes ont bien été commis sur un coup de folie. C'est ma conviction profonde. Même s'il faut laisser faire aux experts la part des choses".
A aucun moment Raiarii, 25 ans, n'exprime d'émotion alors qu'il fait part de ses regrets. Maître Toudji poursuit "c'est un sentiment partagé part tout le monde. Celui d'un accusé qui reste très froid par rapport à l'énoncé des faits".
Maître Boumba ne manquera pas de souligner que "le tueur présumé a pris des photos de ses victimes, pour prouver aux gendarmes qu'il était bien l'auteur des faits, comme un chasseur de lions à côté de son trophée !"
Ceux-ci ont décrit Raiarii Tihupe-Faàna comme quelqu'un de "potentiellement récidiviste", alors que dès jeudi, l'accusé se disait "possédé" à l'époque des faits, le 31 Août 2013. Possédé car sous l'emprise du paka, dès l'âge de 12 ans, puis de l'alcool. C'est à 23 ans qu'il décide de passer à l'acte. Pour Maître Myriam Toudji, avocate de la défense, "ses actes ont bien été commis sur un coup de folie. C'est ma conviction profonde. Même s'il faut laisser faire aux experts la part des choses".
A aucun moment Raiarii, 25 ans, n'exprime d'émotion alors qu'il fait part de ses regrets. Maître Toudji poursuit "c'est un sentiment partagé part tout le monde. Celui d'un accusé qui reste très froid par rapport à l'énoncé des faits".
Raiarii exprime des regrets, pas d'émotion
La plaidoirie de Maître Placide Boumba, avocat de la partie civile, ne laisse aucune place au doute: "Pourquoi est-il allé commettre cet acte ? Il y avait une raison. Dans la famille, il y a eu l'adoption d'une enfant. La jeune fille tuée faamu a pris la place de chouchou que Raiarii avait, en tant que dernier né. Compte tenu de son mauvais comportement (NDLR: boire de l'alcool, fumer du paka), la décision de la famille de le mettre à l'écart a dû jouer un rôle".Maître Boumba ne manquera pas de souligner que "le tueur présumé a pris des photos de ses victimes, pour prouver aux gendarmes qu'il était bien l'auteur des faits, comme un chasseur de lions à côté de son trophée !"
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