Plus ça va et plus on en redemande. Un jour avant la remise des prix, le jury a pu découvrir quatre autres films aujourd’hui. Du pur plaisir ! Le grand public pour sa part continue à investir toutes les séances.
KUMU HINA :
Le premier visionnage de ce jeudi, dès 8 heures, était consacré au très populaire Kumu Hina. Un documentaire hawaien de 77 minutes réalisé par Dean Hamer, qui raconte la vie au quotidien de Hina, professeur et jeune femme trans-genre, ou « mahu » selon la tradition, incarnant à la fois l’esprit masculin et féminin. Le film évoque la transformation de Colin Wong, lycéen timide, devenu Hina, femme mariée et directrice culturelle d’une école à Honolulu. Ho’onari, petite fille à la forte personnalité, désire rejoindre la troupe masculine de Hula. Hina lui donne la possibilité d’exprimer sa part d’âme masculine.
SOVEREIGNTY DREAMING, LA REVOLTE DES RÊVES :
Le second visionnage était une réalisation française de 47 minutes, tournée en Australie et réalisé par une femme, Vanessa Escalante. Ce documentaire traite du combat des aborigènes pour retrouver la souveraineté de leurs terres. Sur une terre partagée entre cinq clans a été prise la décision de créer un centre d’enfouissement de déchets nucléaires. Les dirigeants du projet ont contacté certains propriétaires traditionnels, mais pas tous. Un groupe de femmes décide de s’opposer au projet et de se battre contre l’enfouissement de ces déchets qui souillerait le passage des chemins du rêve et profanerait des sites sacrés.
LES HORIZONS CHIMERIQUES :
Le petit théâtre était trop petit pour accueillir l’ensemble des personnes qui souhaitaient voir ce film. Un 52 minutes d’origine française réalisé par Gilles Dagneau. Le documentaire raconte l’histoire de métropolitains qui ont quitté la France il y a longtemps. Ils ont succombé au mythe des pays lointains, mais il leur a fallu déchanter. Trouvant difficilement un emploi, ils vivent de débrouille, marginalisés, déracinés, en rupture avec la société. Avec leurs rêves et des chimères, avec l’alcool ou la drogue. Certains sont à la dérives, d’autres assument un choix de vie et acceptent une réalité peu reluisante.
BOBBY, LE RENOUVEAU CULTUREL POLYNESIEN :
C’est un des gros succès populaire de ce festival 2015. Le petit théâtre était d’ailleurs trop petit ce jeudi pour accueillir les spectateurs et une seconde projection, en simultané, a donc été mise en place au dernier moment dans le grand théâtre. Une dimension affective particulière lie les polynésiens à Bobby. A son arrivée en Polynésie, Bobby était un étranger. Il y est aujourd’hui un mythe. Le film retrace comment ce personnage à l’allure marginale est devenu une référence artistique voire même culturelle. Il a disparu depuis 20 ans, laissant la marque d’un grand artiste polynésien, peintre et musicien, au cœur du renouveau culturel de la Polynésie. Probablement le futur coup de cœur du public.
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Le premier visionnage de ce jeudi, dès 8 heures, était consacré au très populaire Kumu Hina. Un documentaire hawaien de 77 minutes réalisé par Dean Hamer, qui raconte la vie au quotidien de Hina, professeur et jeune femme trans-genre, ou « mahu » selon la tradition, incarnant à la fois l’esprit masculin et féminin. Le film évoque la transformation de Colin Wong, lycéen timide, devenu Hina, femme mariée et directrice culturelle d’une école à Honolulu. Ho’onari, petite fille à la forte personnalité, désire rejoindre la troupe masculine de Hula. Hina lui donne la possibilité d’exprimer sa part d’âme masculine.
SOVEREIGNTY DREAMING, LA REVOLTE DES RÊVES :
Le second visionnage était une réalisation française de 47 minutes, tournée en Australie et réalisé par une femme, Vanessa Escalante. Ce documentaire traite du combat des aborigènes pour retrouver la souveraineté de leurs terres. Sur une terre partagée entre cinq clans a été prise la décision de créer un centre d’enfouissement de déchets nucléaires. Les dirigeants du projet ont contacté certains propriétaires traditionnels, mais pas tous. Un groupe de femmes décide de s’opposer au projet et de se battre contre l’enfouissement de ces déchets qui souillerait le passage des chemins du rêve et profanerait des sites sacrés.
LES HORIZONS CHIMERIQUES :
Le petit théâtre était trop petit pour accueillir l’ensemble des personnes qui souhaitaient voir ce film. Un 52 minutes d’origine française réalisé par Gilles Dagneau. Le documentaire raconte l’histoire de métropolitains qui ont quitté la France il y a longtemps. Ils ont succombé au mythe des pays lointains, mais il leur a fallu déchanter. Trouvant difficilement un emploi, ils vivent de débrouille, marginalisés, déracinés, en rupture avec la société. Avec leurs rêves et des chimères, avec l’alcool ou la drogue. Certains sont à la dérives, d’autres assument un choix de vie et acceptent une réalité peu reluisante.
BOBBY, LE RENOUVEAU CULTUREL POLYNESIEN :
C’est un des gros succès populaire de ce festival 2015. Le petit théâtre était d’ailleurs trop petit ce jeudi pour accueillir les spectateurs et une seconde projection, en simultané, a donc été mise en place au dernier moment dans le grand théâtre. Une dimension affective particulière lie les polynésiens à Bobby. A son arrivée en Polynésie, Bobby était un étranger. Il y est aujourd’hui un mythe. Le film retrace comment ce personnage à l’allure marginale est devenu une référence artistique voire même culturelle. Il a disparu depuis 20 ans, laissant la marque d’un grand artiste polynésien, peintre et musicien, au cœur du renouveau culturel de la Polynésie. Probablement le futur coup de cœur du public.