Les peines prononcées à l'encontre des deux principaux prévenus de cette affaire de prostitution de mineures sur fond de trafic et de consommation de drogue vont au delà de celles requises par le procureur.
Le jugement est tombé dans l'affaire Boiron / Barbion. Les peines prononcées à l'encontre des dix protagonistes de cette affaire de prostitution de mineures sur fond de trafic d'ice vont de 6 mois à 7 ans de prison.
Sabine Boiron, principale prévenue dans ce dossier, est condamnée à la plus lourde peine : sept ans de prison ferme. Absente au moment du délibéré, son avocat a expliqué à la Cour qu'elle "se sentait mal et qu'elle a dû s'absenter pour aller voir un médecin." Elle sera finalement arrêtée par la DSP quelques heures plus tard, à son domicile.
Son amant de l'époque, Thierry Barbion, écope pour sa part de 4 ans de prison ferme. “La position sociale éminente qui était celle de M. Barbion aurait dû le conduire à adopter une attitude exemplaire et non à penser qu’il pouvait s’affranchir des règles imposées à tous”, a déclaré le président du tribunal, Nicolas Leger.
Les peines prononcées vont au-delà de celles demandées par le procureur de la République.
Les avocats respectifs des deux principaux prévenus ont déclaré faire appel de cette décision.
Gérardo Lozano est condamné à 6 ans de prison ferme avec mandat de dépôt et l'interdiction d'exploiter un établissement, pour recours à la prostitution de mineur et trafic d'ice. Il doit également verser 500.000 Fcp pour préjudice moral.
4 ans ferme pour Marc Ramel, l'ancien gérant du Ute Ute, condamné pour atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans et cession de stupéfiants. "Une gravité singulière", pour le président du tribunal, alors que la mineure en fugue faisait l'objet d'un appel à témoins. Absent au procès et actuellement en métropole pour "raisons personnelles", un mandat d'arrêt a été lancé à son encontre. Il est également condamné à une interdiction à vie d'exploiter un établissement de nuit et d'exercer une activité professionnelle en lien avec des mineurs.
L'ancien instituteur, Stimson Aiho, est condamné à 3 ans dont 1 an avec sursis, pour atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans et trafic d'ice.
Pour tous ces délits sexuels, les prévenus sont tous inscrits au FIJAIS, le Fichier Judiciaire Automatisé des Auteurs d'Infractions Sexuelles et Violentes.
Quant aux prévenus qui comparaissait dans le volet "trafic de drogue" de cette affaire, Heifara Amaru est condamné à 6 mois de prison ferme, Patrick Céran-Jérusalémy à 3 ans ferme avec mandat de dépôt, Temarii Cuthers à 18 mois ferme, Hamau Faatau à 24 mois ferme en plus de celle qu'il est en train d'exécuter. Henri Marin est condamné à 2 ans de prison. Absent tout au long du procès, un mandat d'arrêt est également lancé à son encontre.
En tout, dix personnes comparaissaient pour trafic de drogue, prostitution ou corruption de mineurs. Les témoignages de viols n'ont pas été retenus, le juge d’instruction ayant estimé qu’il n’y avait pas assez d’éléments à charge.
Sabine Boiron, principale prévenue dans ce dossier, est condamnée à la plus lourde peine : sept ans de prison ferme. Absente au moment du délibéré, son avocat a expliqué à la Cour qu'elle "se sentait mal et qu'elle a dû s'absenter pour aller voir un médecin." Elle sera finalement arrêtée par la DSP quelques heures plus tard, à son domicile.
Son amant de l'époque, Thierry Barbion, écope pour sa part de 4 ans de prison ferme. “La position sociale éminente qui était celle de M. Barbion aurait dû le conduire à adopter une attitude exemplaire et non à penser qu’il pouvait s’affranchir des règles imposées à tous”, a déclaré le président du tribunal, Nicolas Leger.
Les peines prononcées vont au-delà de celles demandées par le procureur de la République.
Les avocats respectifs des deux principaux prévenus ont déclaré faire appel de cette décision.
Gérardo Lozano est condamné à 6 ans de prison ferme avec mandat de dépôt et l'interdiction d'exploiter un établissement, pour recours à la prostitution de mineur et trafic d'ice. Il doit également verser 500.000 Fcp pour préjudice moral.
4 ans ferme pour Marc Ramel, l'ancien gérant du Ute Ute, condamné pour atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans et cession de stupéfiants. "Une gravité singulière", pour le président du tribunal, alors que la mineure en fugue faisait l'objet d'un appel à témoins. Absent au procès et actuellement en métropole pour "raisons personnelles", un mandat d'arrêt a été lancé à son encontre. Il est également condamné à une interdiction à vie d'exploiter un établissement de nuit et d'exercer une activité professionnelle en lien avec des mineurs.
L'ancien instituteur, Stimson Aiho, est condamné à 3 ans dont 1 an avec sursis, pour atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans et trafic d'ice.
Pour tous ces délits sexuels, les prévenus sont tous inscrits au FIJAIS, le Fichier Judiciaire Automatisé des Auteurs d'Infractions Sexuelles et Violentes.
Quant aux prévenus qui comparaissait dans le volet "trafic de drogue" de cette affaire, Heifara Amaru est condamné à 6 mois de prison ferme, Patrick Céran-Jérusalémy à 3 ans ferme avec mandat de dépôt, Temarii Cuthers à 18 mois ferme, Hamau Faatau à 24 mois ferme en plus de celle qu'il est en train d'exécuter. Henri Marin est condamné à 2 ans de prison. Absent tout au long du procès, un mandat d'arrêt est également lancé à son encontre.
En tout, dix personnes comparaissaient pour trafic de drogue, prostitution ou corruption de mineurs. Les témoignages de viols n'ont pas été retenus, le juge d’instruction ayant estimé qu’il n’y avait pas assez d’éléments à charge.