Ayant répondu à l'invitation, des responsables de l'association Moruroa e Tatou sont partis assister aux commémorations japonaises du bombardement de la ville d'Hiroshima.
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Il y a 70 ans, le 6 août 1945, la première bombe nucléaire explosait à Hiroshima. Pour marquer cet anniversaire, comme chaque année, une cloche a retenti à l’heure où la bombe américaine a été larguée. Et une minute de silence a été observée, en mémoire des victimes. 80 000 morts au moment de l’impact puis plusieurs dizaines de milliers sous l’effet de l’irradiation.
Roland Oldham, le président, et Heinui Lecaill le président de Radio Tefana ont fait le déplacement.
Pour John Doom, le président d’honneur de Moruroa et Tatou, il était important que des représentants polynésiens soient présents. C’est un devoir de mémoire :
John Doom était au téléphone de Tauarii Lee.
6 ans après Hiroshima, la France lançait son premier tir aérien dans le Sahara. Les essais nucléaires ont été conduits en Polynésie à partir de 1966. Ils étaient atmosphériques jusqu’en 1974 puis sous-terrains jusqu’en 1996. Ces essais nucléaires français ont engendré une radiation importante, toujours difficile à quantifier.
Jean-Luc Sans, le président de l'Association des vétérans des essais nucléaires (Aven), regrette que 70 ans après Hiroshima, l'Etat français ne reconnaisse pas la dangerosité des essais nucléaires pratiqués dans le Pacifique :
Des propos recueillis par Clément Guerre, d'Outre-mer 1ère.
Et l’essai nucléaire "Encelade" évoqué par Jean-Luc Sans a eu lieu en 1971 près de l'atoll de Tureia, aux Tuamotu.
De 1946 à 1958, les États-Unis ont ensuite procédé, rien qu’aux îles Marshall, à 67 expérimentations nucléaires.
La France, de son côté, a réalisé en Polynésie française 46 essais aériens, avant de passer à des tirs sous-terrains.
Ces essais nucléaires français ont laissé des traces, toujours difficiles à quantifier. D’où le lien fait par Jean-Luc Sans, le président de l'Aven, sur les conséquences sanitaires de toutes ces explosions dans ces régions du Pacifique :
Propos recueillis par Clément Guerre.
Devoir de mémoire
Une délégation polynésienne composée de membres de l’association Moruroa e tatou participe, au Japon, à ces commémorations nationales.Roland Oldham, le président, et Heinui Lecaill le président de Radio Tefana ont fait le déplacement.
Pour John Doom, le président d’honneur de Moruroa et Tatou, il était important que des représentants polynésiens soient présents. C’est un devoir de mémoire :
commémoration Hiroshima
John Doom était au téléphone de Tauarii Lee.
6 ans après Hiroshima, la France lançait son premier tir aérien dans le Sahara. Les essais nucléaires ont été conduits en Polynésie à partir de 1966. Ils étaient atmosphériques jusqu’en 1974 puis sous-terrains jusqu’en 1996. Ces essais nucléaires français ont engendré une radiation importante, toujours difficile à quantifier.
Jean-Luc Sans, le président de l'Association des vétérans des essais nucléaires (Aven), regrette que 70 ans après Hiroshima, l'Etat français ne reconnaisse pas la dangerosité des essais nucléaires pratiqués dans le Pacifique :
commémoration Hiroshima
Et l’essai nucléaire "Encelade" évoqué par Jean-Luc Sans a eu lieu en 1971 près de l'atoll de Tureia, aux Tuamotu.
De 1946 à 1958, les États-Unis ont ensuite procédé, rien qu’aux îles Marshall, à 67 expérimentations nucléaires.
La France, de son côté, a réalisé en Polynésie française 46 essais aériens, avant de passer à des tirs sous-terrains.
Ces essais nucléaires français ont laissé des traces, toujours difficiles à quantifier. D’où le lien fait par Jean-Luc Sans, le président de l'Aven, sur les conséquences sanitaires de toutes ces explosions dans ces régions du Pacifique :
commémoration Hiroshima