Dans le cadre de la 9ème séance de la session administrative, les élus de Tarahoi se penchaient, ce jeudi 6 juillet, notamment sur un projet de délibération portant approbation de l'accord de l’Elysée signé en mars dernier par François Hollande et Edouard Fritch.
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"Le document n’a pas été soumis au traditionnel cheminement législatif " a souligné le vice-président du gouvernement de la Polynésie française Teva Rohfritsch, pour ouvrir les débats sur ce dossier aux alentours de 10h30. En effet, l'accord de l’Elysée a d’abord été signé par l’exécutif avant d’être étudié par les élus polynésiens alors qu’habituellement, c’est l’inverse.
En avril dernier, le CESC (conseil économique, social et culturel) avait émis un avis favorable mais regrettait le manque de précision de certaines des 60 mesures, notamment sur les montants financiers. En tout cas, pour le Taho’era’a Huira’atira, il n’y a rien de nouveau. Selon Sandra Levy-Agami, ce document est même un renoncement au statut d’autonomie de la Polynésie française.
Pour l’UPLD, le président Edouard Fritch fait allégeance à l’Etat à travers la ratification de ces accords de l’Elysée. Vice-président du gouvernement, Teva Rohfritsch n’était pas étonné par ce vote d’opposition mais il l’a regretté, car selon lui, cet accord politique est historique et pose les bases d’un partenariat solide pour les prochaines années.
Les débats ont été tendus au sujet de cet accord de l'Elysée. Vers 13h, la séance a dû être suspendue suite aux échanges trop vifs entre le gouvernement et l'opposition, le Tahoera et UPLD. Vito Maamaatuaiahutapu, élu de l'UPLD, est même monté sur la table pour tenter de répondre aux "attaques", selon lui, de Teva Rohfritsch, alors que son temps de parole était écoulé.
Le RMA vote les accords de l’Elysée, l’UPLD et le Taho’era’a s’opposent
En avril dernier, le CESC (conseil économique, social et culturel) avait émis un avis favorable mais regrettait le manque de précision de certaines des 60 mesures, notamment sur les montants financiers. En tout cas, pour le Taho’era’a Huira’atira, il n’y a rien de nouveau. Selon Sandra Levy-Agami, ce document est même un renoncement au statut d’autonomie de la Polynésie française.
Sandra Levy Agami
Pour l’UPLD, le président Edouard Fritch fait allégeance à l’Etat à travers la ratification de ces accords de l’Elysée. Vice-président du gouvernement, Teva Rohfritsch n’était pas étonné par ce vote d’opposition mais il l’a regretté, car selon lui, cet accord politique est historique et pose les bases d’un partenariat solide pour les prochaines années.
Teva Rohfritsch
Les débats ont été tendus au sujet de cet accord de l'Elysée. Vers 13h, la séance a dû être suspendue suite aux échanges trop vifs entre le gouvernement et l'opposition, le Tahoera et UPLD. Vito Maamaatuaiahutapu, élu de l'UPLD, est même monté sur la table pour tenter de répondre aux "attaques", selon lui, de Teva Rohfritsch, alors que son temps de parole était écoulé.