Le CESC a donné son feu vert à l’accord pour le développement de la Polynésie française au sein de la République promis par François Hollande et signé le 17 mars dernier à Paris. C’est un oui mais avec quelques bémols.
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Le CESC a approuvé à l'unanimité mercredi 26 avril le texte de l'accord de l'Elysée. Toutefois, la quatrième institution du Pays a regretté que cet accord n’ait pas fait l’objet d’une consultation préalable. Autre bémol : la question du nucléaire. Malgré des avancées, cet accord, estime le CESC, ne fait pas place à une véritable politique de réparation.
Des interrogations subsistent malgré la suppression du risque négligeable, sur les conditions d’indemnisation des victimes, de leurs ayants-droits ou encore des familles des victimes décédées. Cette loi sur l’égalité réelle Outre-mer est quelque peu bancale, selon Jean-Marc Regnault, historien.
Pas un mot non plus dans le texte, sur le remboursement des frais engagés par la CPS. Les dépenses du service d’oncologie doivent être totalement prises en charge par l’Etat, estimées à hauteur de 2.5 milliards cfp par an. Les représentants de la société civile recommandent également que la DGDE doit être rétablie à 18 milliards cfp.
Pour les partenaires sociaux, cet accord cadre peut ouvrir de perspectives pour le développement de la Polynésie française. Il a, selon eux, permis d’améliorer les relations avec l’Etat. "Les bases d'une discussion apaisée avec l'Etat, c'est au fond ce que l'on souhaitait", explique Christophe Plee, vice-président de la confédération des petites et moyennes entreprises.
Enfin, le CESC estime que cet accord cadre peut ouvrir des perspectives pour le développement de la Polynésie française mais il s’interroge sur son avenir, qui sera validé ou non par le prochain chef de l’Etat. Sur les 60 mesures, seules 24 sont aujourd’hui actées et budgétisées.
Des interrogations subsistent malgré la suppression du risque négligeable, sur les conditions d’indemnisation des victimes, de leurs ayants-droits ou encore des familles des victimes décédées. Cette loi sur l’égalité réelle Outre-mer est quelque peu bancale, selon Jean-Marc Regnault, historien.
Accords de l’Elysée approuvés à l’unanimité au CESC
regnault
Ouvrir des perspectives pour le développement du fenua
Pas un mot non plus dans le texte, sur le remboursement des frais engagés par la CPS. Les dépenses du service d’oncologie doivent être totalement prises en charge par l’Etat, estimées à hauteur de 2.5 milliards cfp par an. Les représentants de la société civile recommandent également que la DGDE doit être rétablie à 18 milliards cfp.
Pour les partenaires sociaux, cet accord cadre peut ouvrir de perspectives pour le développement de la Polynésie française. Il a, selon eux, permis d’améliorer les relations avec l’Etat. "Les bases d'une discussion apaisée avec l'Etat, c'est au fond ce que l'on souhaitait", explique Christophe Plee, vice-président de la confédération des petites et moyennes entreprises.
plee CESC
Enfin, le CESC estime que cet accord cadre peut ouvrir des perspectives pour le développement de la Polynésie française mais il s’interroge sur son avenir, qui sera validé ou non par le prochain chef de l’Etat. Sur les 60 mesures, seules 24 sont aujourd’hui actées et budgétisées.