En raison d'une fronde d'élus de la majorité contre le Premier ministre de centre-droit Malcolm Turnbull, l'Australie a renoncé lundi à inscrire dans la loi ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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Vote difficile pour Malcolm Turnbull. Le Premier ministre de centre-droit, a dû reconnaître, lundi 20 août, qu'il lui fallait, faute du nombre de voix suffisant, renoncer à inscrire l'objectif des 26% dans la loi, enterrant ainsi un engagement passé. Malcolm Turnbull est arrivé à la tête du gouvernement en septembre 2015, après avoir renversé son collègue du même parti, Tony Abbott.
C'est sous le gouvernement du très conservateur Abbott que l'Australie s'était engagée à réduire ses émissions de 26% par rapport à leur niveau de 2005 d'ici 2030 pour lutter contre le réchauffement climatique, un objectif qui avait été jugé "insuffisant" par ses détracteurs. Cette mesure avait été officialisée en décembre 2015 dans le cadre de l'Accord de Paris.
Au moment où les consommateurs australiens grognent contre la hausse des prix de l'électricité, due notamment à la fermeture de centrales au charbon, ce poids lourd de la chambre des représentants s'est élevé contre le fait d'inscrire dans la loi l'objectif de l'Accord de Paris. "Tant que nous serons dedans, nous mènerons notre politique énergétique avec l'objectif de réduire nos émissions, mais pas avec celui de proposer une électricité abordable et fiable", a-t-il affirmé lundi. Plusieurs élus de droite ont menacé de le rejoindre et de voter contre le plan énergie de Malcolm Turnbull, le condamnant dans sa forme actuelle.
C'est sous le gouvernement du très conservateur Abbott que l'Australie s'était engagée à réduire ses émissions de 26% par rapport à leur niveau de 2005 d'ici 2030 pour lutter contre le réchauffement climatique, un objectif qui avait été jugé "insuffisant" par ses détracteurs. Cette mesure avait été officialisée en décembre 2015 dans le cadre de l'Accord de Paris.
Changement de cap
Malcolm Turnbull, considéré comme moins timoré que son prédécesseur sur la question climatique, entendait inscrire l'objectif dans la loi, dans le cadre de son plan énergie appelé National Energy Guaranty (NEG). Mais Tony Abbott, qui présentait en 2015 l'objectif des 26% comme "un bon objectif, solide, responsable du point de vue économique, responsable du point de vue environnemental", n'est plus de cet avis.Au moment où les consommateurs australiens grognent contre la hausse des prix de l'électricité, due notamment à la fermeture de centrales au charbon, ce poids lourd de la chambre des représentants s'est élevé contre le fait d'inscrire dans la loi l'objectif de l'Accord de Paris. "Tant que nous serons dedans, nous mènerons notre politique énergétique avec l'objectif de réduire nos émissions, mais pas avec celui de proposer une électricité abordable et fiable", a-t-il affirmé lundi. Plusieurs élus de droite ont menacé de le rejoindre et de voter contre le plan énergie de Malcolm Turnbull, le condamnant dans sa forme actuelle.