Son projet de rendre inéligible les élus condamnés pour des faits de corruption ou de malversation n’est pas passé en commission des lois. Mais le député polynésien défendra quand même son texte en séance publique.
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Déposée par le député Moetai Brotherson (GDR), qui avait fait de la moralisation de la vie politique un de ses thème de campagne lors des Législatives de 2017, cette PPL a pour but de « renforcer l’intégrité des mandats électifs de la représentation nationale ». Elle a été débattue, ce mercredi 20 février, à l'Assemblée nationale.
Même si son intention n'était pas de faire passer tous les élus pour des "pommes pourries", selon ses termes, c'est souvent l'impression qu'ont pu avoir les collègues de Moetai Brotherson en commission des lois. A commencer par les élus Les Républicains qui estiment que des dispositions législatives existent déjà, autant donc les appliquer pleinement.
Du côté des socialistes, un élu a lui mis en garde contre une justice à deux vitesse : celle des citoyens et celle des élus. Il proposerait plutôt de renforcer le code électoral afin d'être plus exigeant sur les critères d'éligibilité. En effet, 400 professions demandent un casier judiciaire vierge. Enfin, l'autre élu polynésienne de l'Assemblée Nationale, Nicole Sanquer, a demandé à voir avant de se prononcer sur la loi au nom de son groupe UDI.
Lors de débats, un député républicain a par ailleurs accusé Moetai Brotherson de porter une loi de circonstance quelques mois avant la levée de l'inégibilité de Gaston Flosse. Un autre élu a souligné que si les élus avaient été aussi exigeant auparavant, les députés n'en seraient pas là aujourd'hui.
Même si son intention n'était pas de faire passer tous les élus pour des "pommes pourries", selon ses termes, c'est souvent l'impression qu'ont pu avoir les collègues de Moetai Brotherson en commission des lois. A commencer par les élus Les Républicains qui estiment que des dispositions législatives existent déjà, autant donc les appliquer pleinement.
Du côté des socialistes, un élu a lui mis en garde contre une justice à deux vitesse : celle des citoyens et celle des élus. Il proposerait plutôt de renforcer le code électoral afin d'être plus exigeant sur les critères d'éligibilité. En effet, 400 professions demandent un casier judiciaire vierge. Enfin, l'autre élu polynésienne de l'Assemblée Nationale, Nicole Sanquer, a demandé à voir avant de se prononcer sur la loi au nom de son groupe UDI.
Lors de débats, un député républicain a par ailleurs accusé Moetai Brotherson de porter une loi de circonstance quelques mois avant la levée de l'inégibilité de Gaston Flosse. Un autre élu a souligné que si les élus avaient été aussi exigeant auparavant, les députés n'en seraient pas là aujourd'hui.