Affaire Sabena : entre 20 à 24 emplois seulement vont être sauvés

Entre 20 à 24 salariés seulement vont être repris par Jet aviation à partir de demain. Pour l'instant, sur les 95 employés, personne ne sait encore qui sera retenu. Les avocats des deux parties se disent malgré tout satisfait de ce compromis.

Les salariés de Sabena Technics désormais fixés sur leur sort. Sur les 95 qui étaient sur la sellette, entre 20 et 24 vont être repris par la société Jet Aviation qui a remporté le marché de la maintenance des avions Gardian et Casa. Ils seront repris avec leurs avantages comme l’ancienneté par exemple.

 

Pour ceux qui ne seront pas transférés vers Jet Aviation, Sabena va accepter leur démission avec effet immédiat. Mais malgré les indemnités, leur avenir semble plus compliqué.

Maître Yves PIRIOU, avocat de Sabena Technics s’est dit satisfait de cet accord. "Ce n'est pas une situation de tout rien, chacun a fait des efforts", a-t-il déclaré à l'issue de l'audience du tribunal du travail.

Ecoutez-le au micro de Jules Bourgat :

Maître Piriou

 

Pourquoi Jet Aviation ne reprend pas tous les salariés ? En fait l'organisation du travail de cette entreprise est fondamentalement différente de celle de Sabena.

Mais pour poursuivre l'activité, Jet Aviation a besoin desalariés compétents et qui ont de l’expérience. Le repreneur va donc retenir une petite vingtaine de salariés mais ne pouvait pas plus, selon maître Jean-Marc Albiol, avocat de Jet Aviation.

Ecoutez-le, il est interrogé par Teupoo Fautu-Avae :

 

Petit motif d’espoir, si Jet Aviation développe d’autres activités sur le territoire, les licenciés devraient être pris en priorité. Un plan social est aussi prévu mais cela reste à préciser.

De leur côté, les salariés ont déjà passé leur entretien d’embauche avec Jet Aviation. Ils n’ont pas souhaité s’exprimer en attendant de savoir qui sera embauché.

L’audience s’est clôturée par les remerciements de maître ALBIOL en direction des salariés qui ont fait preuve de patience et surtout de professionnalisme durant cette période de crise.