Le conseil d'administration d'Air Tahiti Nui s'est réuni, lundi 14 décembre. Cette dernière rencontre de l'année avait pour objet principal l'atterrissage 2020 de la compagnie mais aussi sur ses prévisions d'activité et le budget 2021.
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Le conseil d'administration d'Air Tahiti Nui s'est réuni, lundi après-midi, en présence de la ministre du Tourisme en charge des transports internationaux, Nicole Bouteau, du ministre des Finances, Yvonnick Raffin, et du ministre du Logement, en charge du transport interinsulaire, Jean-Christophe Bouissou. Claude Periou compte également parmi les administrateurs, récemment désigné par le gouvernement au titre des représentants de la Polynésie française au sein de la société. Cette dernière rencontre de l'année avait pour objet principal l'atterrissage 2020 de la compagnie mais aussi sur ses prévisions d'activité et le budget 2021.
Malgré une reprise progressive du trafic depuis le mois de juillet, la seconde vague de l'épidémie de Covid-19, en Europe notamment, n'a pas permis de consolider cette reprise qui reste lente. Impactée par la crise sanitaire et économique, l'activité d'Air Tahiti Nui en 2020 est en forte baisse par rapport à 2019 avec notamment l'arrêt quasi-total de l'activité aérienne de la mi-mars à la fin du mois de juin, hormis les vols de continuité territoriale et cargos. Depuis la réouverture au tourisme international en juillet dernier, le réseau se limite aux vols entre Tahiti et Paris, via Vancouver, à raison de 2 à 3 fréquences hebdomadaires sur la fin d'année et les vols entre Tahiti et Los Angeles. Les dessertes vers Auckland et Tokyo sont arrêtées depuis le mois de mars sans reprise envisagée avant la fin du premier trimestre 2021 a minima.
Dans ce contexte où les recettes d'ATN sont en forte baisse, d'importants efforts de compression des charges ont été faits par la compagnie. Parmi les économies importantes réalisées, celles liées à la masse salariale qui s'est matérialisée par des protocoles de réduction de temps de travail soutenus par le Pays dans le cadre du dispositif exceptionnel de soutien à l'emploi, le DIESE, dont le Pays a fait évoluer favorablement les modalités de calcul à compter de janvier prochain. Par ailleurs, un plan de départs volontaires a été mis en place, entraînant le départ de 117 salariés qui s'est échelonné entre le 31 août et le 31 décembre 2020.
Les administrateurs ont salué l'ensemble des mesures prises par la direction et les efforts importants concédés par le personnel d'Air Tahiti Nui qui nécessitent une réorganisation en cours de la compagnie.
Cette dernière s'est également attachée à consolider sa trésorerie. Cette consolidation est permise par les prêts garantis par l'Etat à hauteur de 7,8 milliards Fcfp et l'avance en compte courant d'associé de 2,1 milliards Fcfp accordée par le Pays.
Dans ce contexte économique toujours incertain du fait de la pandémie et de son évolution, les perspectives de trafic et d’activité d’Air Tahiti Nui pour l’exercice 2021 ont été construites en tenant compte de l’environnement international, de la liberté de voyage touristique entre la France et la Polynésie, de la réouverture courant 2021 des Etats-Unis à l'espace Schengen et de la réouverture de la Nouvelle-Zélande et du Japon à la fin du 1er trimestre 2021 permettant un accès aux marchés des régions Asie et Pacifique après plus d'une année de fermeture. La volonté affichée d'Air Tahiti Nui est de maintenir un programme de vols "volontariste" pour permettre d'alimenter l'industrie touristique polynésienne.
Malgré une reprise progressive du trafic depuis le mois de juillet, la seconde vague de l'épidémie de Covid-19, en Europe notamment, n'a pas permis de consolider cette reprise qui reste lente. Impactée par la crise sanitaire et économique, l'activité d'Air Tahiti Nui en 2020 est en forte baisse par rapport à 2019 avec notamment l'arrêt quasi-total de l'activité aérienne de la mi-mars à la fin du mois de juin, hormis les vols de continuité territoriale et cargos. Depuis la réouverture au tourisme international en juillet dernier, le réseau se limite aux vols entre Tahiti et Paris, via Vancouver, à raison de 2 à 3 fréquences hebdomadaires sur la fin d'année et les vols entre Tahiti et Los Angeles. Les dessertes vers Auckland et Tokyo sont arrêtées depuis le mois de mars sans reprise envisagée avant la fin du premier trimestre 2021 a minima.
Dans ce contexte où les recettes d'ATN sont en forte baisse, d'importants efforts de compression des charges ont été faits par la compagnie. Parmi les économies importantes réalisées, celles liées à la masse salariale qui s'est matérialisée par des protocoles de réduction de temps de travail soutenus par le Pays dans le cadre du dispositif exceptionnel de soutien à l'emploi, le DIESE, dont le Pays a fait évoluer favorablement les modalités de calcul à compter de janvier prochain. Par ailleurs, un plan de départs volontaires a été mis en place, entraînant le départ de 117 salariés qui s'est échelonné entre le 31 août et le 31 décembre 2020.
Les administrateurs ont salué l'ensemble des mesures prises par la direction et les efforts importants concédés par le personnel d'Air Tahiti Nui qui nécessitent une réorganisation en cours de la compagnie.
Cette dernière s'est également attachée à consolider sa trésorerie. Cette consolidation est permise par les prêts garantis par l'Etat à hauteur de 7,8 milliards Fcfp et l'avance en compte courant d'associé de 2,1 milliards Fcfp accordée par le Pays.
Dans ce contexte économique toujours incertain du fait de la pandémie et de son évolution, les perspectives de trafic et d’activité d’Air Tahiti Nui pour l’exercice 2021 ont été construites en tenant compte de l’environnement international, de la liberté de voyage touristique entre la France et la Polynésie, de la réouverture courant 2021 des Etats-Unis à l'espace Schengen et de la réouverture de la Nouvelle-Zélande et du Japon à la fin du 1er trimestre 2021 permettant un accès aux marchés des régions Asie et Pacifique après plus d'une année de fermeture. La volonté affichée d'Air Tahiti Nui est de maintenir un programme de vols "volontariste" pour permettre d'alimenter l'industrie touristique polynésienne.