Allons rider lance un crowdfunding pour tourner un doc sur les surfeuses tahitiennes

Allons rider est un site web qui propose une actu dédiée aux femmes dans le milieu de la glisse, et qui veut en finir avec le cliché de la surfeuse sexy à tout prix. Le site a récemment lancé une campagne de crowdfunding pour réaliser son prochain documentaire : Tahiti et ses surfeuses oubliées
Tahiti fait tout autant rêver que la Nouvelle-Calédonie ou Hawaii par ses paysages mais aussi par ses vagues. Des spots de glisse qui sont mondialement connus, pourtant la réputation des surfeuses, elle, dépasse rarement les frontières de cette île. Pourquoi les surfeuses tahitiennes n’arrivent-elles pas à vivre du surf professionnel ? Pourquoi dans certaines familles, les filles surfent-elles plus que dans d’autres ? Quelle est la place du surf dans la culture tahitienne ?

Autant de questions auxquelles l’équipe d’Allons Rider va essayer de donner des réponses à travers un projet de film documentaire. Pour promouvoir ces talents bruts, l’équipe du site se propose de partir à leur rencontre pour en ramener un documentaire diffusé ensuite au plus grand nombre. "On s’est rendu compte que personne ne pouvait nous citer une surfeuse tahitienne. Alors que Tahiti est un spot de surf mondialement connu. On veut aller à la rencontre de ces nanas dont personne ne parle mais qui ont pourtant un réel talent, et les faire découvrir à la terre entière", a confié à Cheek Magazine, Manon Lanza, co-fondatrice du site avec son partenaire Fred Lecoq.


La jeune femme, âgée de 23 ans, a d'ailleurs rencontré sur la Côte Basque une surfeuse tahitienne de 11 ans : Aelan Vaast. Si son frère aîné, Kauli Vaast, sponsorisé par Quicksilver, n'est plus à présenter sur le fenua, sa soeur, elle, évolue pour l'heure dans son ombre. Pourtant, il n'est pas rare de voir la jeune fille, qui vit avec sa famille à Vairao, surfer sur les gros spots à Tahiti. Faute d'avoir des vidéos de l'adolescente, Allons rider a décidé d’en faire une avec son père qui l’a filmée, et a envoyé les rushes à l'équipe du site. Le but à terme : faire la même chose avec plein d’autres surfeuses.


Manon Lanza, qui s'est mis au surf il y a seulement quatre ans mais est depuis devenue une véritable afficionado, et Frédéric Lecoq, envisage de partir à Tahiti l'été prochain, pour filmer ces surfeuses tahitiennes dont le nom est encore méconnu mais le talent bien réel. Une campagne de financement participatif a ainsi été lancée pour aider à la réalisation de ce documentaire sur la plate-forme ekosea en suivant ce lien : Film Documentaire Tahiti et ses Surfeuses oubliées


Il est donc possible de soutenir cette initiative via la plate-forme Ekosea afin de contribuer à la location de matériel, au prix du billet ou à une partir de l’hébergement sur place.