Anabolisants, le poison des sportifs

Ils sont strictement interdits et pourtant on les retrouve souvent au menu des sportifs. Les amateurs aussi en consomment, en s’en procurent très facilement.

 
C'était la semaine dernière, 66 ampoules de stéroïdes et plus de 1 340 cachets d'anabolisants étaient saisis par les douanes. La plus grosse saisie jamais effectuée en Polynésie française. Le destinataire doit s'acquitter d'une amende de 50 000 cfp pour avoir importé ces produits prohibés.

Des produits dopants très prisés des sportifs de tous bords, alors qu'une loi de Pays en interdit formellement l'usage à l’instar de l’agence mondiale antidopage qui les a mis sur liste noire.

En Polynésie, un athlète sur 60 est contrôlé positif. Ça a été le cas du bodybuilder Manu Buchin, en 2011, lors des Jeux du Pacifique à Nouméa. Il a été contrôlé positif aux anabolisants. Aujourd'hui, il sensibilise les sportifs de sa salle de sport. Voici son témoignage, recueilli par Miri Tumatariri :

"Il y a une descente, on ne s'en sort plus et on déprime."

Manu Buchin

Les sportifs de haut niveau ne sont pas les seuls à consommer ces produits interdits. Les amateurs en abusent aussi, d’autant plus qu’il est extrêmement facile de s’en procurer sur internet.

Le point avec ce reportage de Shiquita Darrouzes et Hiro Terorotua 
©polynesie
 
Anabolisants, le poison des sportifs