Après les Australes, George Pau-Langevin s'est rendue à Manihi

La ministre des Outre-mers lors de son arrivée à Mahini, aux côtés du Président du pays et de la mairesse de l'île.
Pour son troisième et dernier jour de visite sur le fenua, la ministre des Outre-mer s'est rendue ce mercredi matin sur l'atoll de Manihi, aux Tuamotu, l'occasion pour elle de découvrir la perliculture. 
Arrivée à 8h30 à Manihi, la ministre a été accueillie chaleureusement par les habitants qui l'ont couverte de colliers de fleurs avant de lui offrir un chant traditionnel et un orero. Comme aux Australes où elle a reçu pour nom de baptême celui d'une princesse légendaire, George Pau-Langevin a été baptisée d'un nom paumotu
La ministre des Outre-mers à son arrivée à Manihi, ce matin, au côté de la mairesse de l'île.

La perliculture au centre de la visite ministérielle 


Cette visite a été l'occasion pour la ministre de découvrir les deux principales ressources des Tuamotu : le coprah et la perle. La perliculture reste néanmoins la principale ressource économique des Tuamotu. Selon les données du recensement de 2012 réalisé par l'ISPF, 1300 personnes ont déclaré travailler dans la perliculture, et 240 en tant que perliculteur exploitant. Pour mémoire, en 2013, les exportations de produits perliers ont rapporté 7.8 milliards cfp à la Polynésie française. 

La ministre a visité une ferme perlière et a confirmé son soutien à la perliculture aujourd'hui en difficulté.

Dans les années 1990, Manihi était l’un des atolls moteur en matière de perliculture. Mais,aujourd'hui, la donne semble avoir changé. Le maire de Manihi, Mireille Estall Haotai, espère qu’un jour la perle pourra "redécoller". 

Mireille Estall Haotaï, tavana interrogée par Tauarii Lee

mahini GPL


Lors de sa visite, la ministre a pris la parole devant un public venu nombreux pour l'écouter. Dans son discours, George Pau-Langevin a rappelé l'attachement de la France à ces petites îles de la Polynésie française, elle a également réitéré son soutien à la perliculture en net déclin depuis de nombreuses années et au secteur touristique mis à mal sur l'atoll depuis la fermeture de son hôtel. Enfin, la ministre est revenue sur la question sensible du réchauffement climatique, les Tuamotu étant directement concernés par la montée des eaux. 

Le reportage de notre journaliste sur place, Tauarii Lee : 

manihi tauarii