Le premier adjoint au maire d'Arue écope d'une peine de 12 mois de prison avec sursis et de deux ans d'inéligibilité avec exécution provisoire, pour avoir harcelé sa directrice des ressources humaines. Il ne pourra donc se présenter aux élections municipales de 2020.
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Jugé coupable de harcèlement sexuel, puis moral, avec pour circonstance aggravante d'avoir abusé de l'autorité que lui conférait sa fonction d'adjoint au maire, Coco Deane a été condamné ce matin par le tribunal de Papeete à douze mois de prison avec sursis, et deux ans d'inéligibilité avec exécution provisoire.
Il devra payer à sa victime 213 000 francs au titre du préjudice financier, et 1,2 million de francs au titre du préjudice moral qu'elle a subi. Coco Deane devra également rembourser 4 millions de francs à la CPS au titre des prestations déboursées par la caisse dans cette affaire.
Un an de harcèlement sexuel par SMS et par mail
Pour le tribunal, Coco Deane, qui n'était pas présent ce matin à l'énoncé de sa peine, a donc bien porté atteinte à la dignité de sa victime, Hinarai Leboucher, sa directrice des ressources humaines. Il lui était reproché d'avoir abusé de l'autorité que lui confère sa fonction et d'avoir exercé des pressions graves afin d'obtenir un acte de nature sexuelle pendant une durée d'un an, entre le 1er août 2016 et le 31 août 2017.
La directrice des ressources humaines avait déposé plainte en août 2017. Elle avait versé à son dossier les 68 SMS à caractère sexuel ainsi que les mails envoyés à toute heure du jour et de la nuit par l'accusé.
En 2018, la mairie d'Arue avait déjà été condamnée par le tribunal administratif pour ne pas avoir su protéger la jeune femme des avances inappropriées de son supérieur hiérarchique. La mairie a d'ailleurs été déboutée ce matin de sa demande d'indemnité, car le tribunal a estimé qu'elle n'a pas pris les mesures nécessaires pour protéger sa salariée.
Cette condamnation à une peine d'inéligibilité assortie d'une exécution provisoire met un terme aux ambitions de Coco Deane pour les municipales de 2020.
Il devra payer à sa victime 213 000 francs au titre du préjudice financier, et 1,2 million de francs au titre du préjudice moral qu'elle a subi. Coco Deane devra également rembourser 4 millions de francs à la CPS au titre des prestations déboursées par la caisse dans cette affaire.
Un an de harcèlement sexuel par SMS et par mail
Pour le tribunal, Coco Deane, qui n'était pas présent ce matin à l'énoncé de sa peine, a donc bien porté atteinte à la dignité de sa victime, Hinarai Leboucher, sa directrice des ressources humaines. Il lui était reproché d'avoir abusé de l'autorité que lui confère sa fonction et d'avoir exercé des pressions graves afin d'obtenir un acte de nature sexuelle pendant une durée d'un an, entre le 1er août 2016 et le 31 août 2017.
La directrice des ressources humaines avait déposé plainte en août 2017. Elle avait versé à son dossier les 68 SMS à caractère sexuel ainsi que les mails envoyés à toute heure du jour et de la nuit par l'accusé.
En 2018, la mairie d'Arue avait déjà été condamnée par le tribunal administratif pour ne pas avoir su protéger la jeune femme des avances inappropriées de son supérieur hiérarchique. La mairie a d'ailleurs été déboutée ce matin de sa demande d'indemnité, car le tribunal a estimé qu'elle n'a pas pris les mesures nécessaires pour protéger sa salariée.
Réaction de l'avocat de la mairie d'Arue
Cette condamnation à une peine d'inéligibilité assortie d'une exécution provisoire met un terme aux ambitions de Coco Deane pour les municipales de 2020.