Une nouvelle session d’Assises s’ouvre lundi au palais de justice de Papeete. Elle va s’étaler sur 2 semaines et 5 dossiers seront jugés. Au programme, une seule affaire de mœurs mais plusieurs affaires de violences et d’assassinats.
Lundi 17 juin, comme à chaque session d’assises, il s'agira une journée d’information pour les jurés. Elle leur permet de comprendre leur rôle. Ensuite, mardi et mercredi, la cour d'Assises examinera le premier dossier. Une affaire de viols incestueux sur une mineure de 15 ans. Elle sera probablement jugée à huis clos.
Les 20 et 21 juin, les jurés se pencheront sur un assassinat et une tentative d’assassinat. Un couple se sépare, le concubin ne s’en remet pas et décide de s’en prendre au nouveau compagnon de son ex. Muni d’un couteau, il part à leur domicile. Il poignarde l’homme au niveau de la zone cardiaque. Quant à la femme, elle est touchée au cou. L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
La troisième affaire qui sera jugée, le lundi 24 juin, s’est déroulée à Taiarapu-est. Un différend éclate entre un oncle et son neveu qui cherchait son paka. Au cours de la bagarre, le jeune homme donne un coup de poing au quinquagénaire qui tombe. Dans sa chute, sa tête heurte un objet dur. Il décédera sur place d’une hémorragie intra-cranienne. L’accusé de 28 ans, sous contrôle judiciaire, risque 15 ans de prison.
Les 25 et 26 juin, un nouveau dossier de tentative d’assassinat sera jugé. C’est l’histoire d’un homme qui pour se venger de sa mère qui avait saisi la justice pour faire placer ses filles, veut la tuer et la désosser selon ses propres déclarations aux enquêteurs. Il est parti de Tubuai pour accomplir son funeste plan mais il a été stoppé par le mari de sa mère. Dans son sac, de quoi découper sa génitrice en petits morceaux. Il voulait envoyer des parties du corps de sa mère à son beau-père et à la juge qui avait statué sur le placement de ses enfants. Sain d’esprit selon les psychiatres, il risque la perpétuité.
Dernière affaire, également jugée sur 2 jours. A Pirae, un homme est victime d’un vol avec agression. En rentrant à son domicile, sa femme le retrouve sur le sol. Il est conduit au centre hospitalier, l’octogénaire souffre de plusieurs plaies et d’ecchymoses, et surtout d’une fracture du rachis cervical. 10 jours après, la victime décède d’une défaillance cardiaque au cours d’une intervention chirurgicale. Les enquêteurs finissent par identifier l’homme suspecté du vol et de son agression. Devant les enquêteurs, il reconnait avoir porté des coups au visage du matahiapo. Pour vols avec violences ayant entrainé la mort, l’accusé encourt la perpétuité.
Tous les accusés bénéficient de la présomption d’innocence tant que leur culpabilité n’a pas été légalement démontrée, et ce jusqu'à épuisement des voies de recours.
Les 20 et 21 juin, les jurés se pencheront sur un assassinat et une tentative d’assassinat. Un couple se sépare, le concubin ne s’en remet pas et décide de s’en prendre au nouveau compagnon de son ex. Muni d’un couteau, il part à leur domicile. Il poignarde l’homme au niveau de la zone cardiaque. Quant à la femme, elle est touchée au cou. L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
La troisième affaire qui sera jugée, le lundi 24 juin, s’est déroulée à Taiarapu-est. Un différend éclate entre un oncle et son neveu qui cherchait son paka. Au cours de la bagarre, le jeune homme donne un coup de poing au quinquagénaire qui tombe. Dans sa chute, sa tête heurte un objet dur. Il décédera sur place d’une hémorragie intra-cranienne. L’accusé de 28 ans, sous contrôle judiciaire, risque 15 ans de prison.
Il voulait tuer et désosser sa mère
Les 25 et 26 juin, un nouveau dossier de tentative d’assassinat sera jugé. C’est l’histoire d’un homme qui pour se venger de sa mère qui avait saisi la justice pour faire placer ses filles, veut la tuer et la désosser selon ses propres déclarations aux enquêteurs. Il est parti de Tubuai pour accomplir son funeste plan mais il a été stoppé par le mari de sa mère. Dans son sac, de quoi découper sa génitrice en petits morceaux. Il voulait envoyer des parties du corps de sa mère à son beau-père et à la juge qui avait statué sur le placement de ses enfants. Sain d’esprit selon les psychiatres, il risque la perpétuité.
Dernière affaire, également jugée sur 2 jours. A Pirae, un homme est victime d’un vol avec agression. En rentrant à son domicile, sa femme le retrouve sur le sol. Il est conduit au centre hospitalier, l’octogénaire souffre de plusieurs plaies et d’ecchymoses, et surtout d’une fracture du rachis cervical. 10 jours après, la victime décède d’une défaillance cardiaque au cours d’une intervention chirurgicale. Les enquêteurs finissent par identifier l’homme suspecté du vol et de son agression. Devant les enquêteurs, il reconnait avoir porté des coups au visage du matahiapo. Pour vols avec violences ayant entrainé la mort, l’accusé encourt la perpétuité.
Tous les accusés bénéficient de la présomption d’innocence tant que leur culpabilité n’a pas été légalement démontrée, et ce jusqu'à épuisement des voies de recours.