Association 193 : le gouvernement répond

Dans un communiqué, le gouvernement de la Polynésie française a souhaité répondre aux accusations de l'association 193.
Dans un communiqué, le gouvernement de la Polynésie française a souhaité répondre aux accusations de l'association 193. En conférence de presse ce lundi 6 août, l'association avait notamment pointé du doigt les méthodes du CIVEN (Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires), elle encourageait tout de même les victimes à déposer leurs dossiers d'indemnisation, mais surtout, elle accusait le Pays d'avoir retiré à l'ONU le paragraphe 11 relatif aux essais nucléaires

Communiqué : 

A l’occasion d’une conférence de presse tenue ce jour, l’association 193 a dénoncé la Polynésie française comme étant à l’origine de la suppression du point 11 du projet de résolution relatif à la question de la Polynésie française devant l’Assemblée générale de l’ONU. Le point 11 qui figurait dans le précédent projet de résolution traitait des conséquences des essais nucléaires en Polynésie française.

La Polynésie française n’est en rien à l’origine de la suppression de ce point et le Comité des 24, dont l’indépendance à notre égard n’est plus à démontrer, est libre de ses choix rédactionnels qui doivent être approuvés par l’Assemblée générale.

En fait, 193 semble s’être emballée sans avoir pris connaissance de l’intégralité du projet de résolution, puisque le point 11 supprimé a été transposé dans les mêmes termes au 8ème paragraphe de la deuxième page des considérants.

Le gouvernement rappelle qu’à la demande du président Edouard Fritch, la reconnaissance par l’Etat des conséquences sanitaires, environnementales et économiques des essais nucléaires a été inscrite dans l’Accord de l’Elysée, après que le président de la République, François Hollande, l’ait lui-même affirmé devant les Polynésiens en janvier 2016.