Au conseil des ministres du 26 juin 2019

Le conseil des ministres a notamment confirmé la candidature de la Polynésie à l'organisation de l'épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris 2024, il s'est également prononcé en faveur de la subvention de l'acheminement des journaux de presse quotidienne vers les îles.
La Polynésie française candidate pour l’organisation de l’épreuve de surf aux JO de 2024 

Le Comité International Olympique vient de confirmer le fait que le surf figurera parmi les épreuves aux Jeux Olympiques de Paris2024.  A la suite de la décision prise par le CIO, le Comité d’organisation des Jeux olympiques Paris 2024 présidé par Tony Estanguet, vient de lancer une procédure d’appel à candidature de sites français pour les épreuves de surf.

A cet effet, le gouvernement confirme l’intérêt et la candidature de la Polynésie française afin que la Polynésie devienne le site retenu pour cette compétition. Le gouvernement associera tous les acteurs sportifs, communaux et institutionnels concernés, autour de cette démarche. Ensemble, tout sera mis en œuvre pour faire valoir les atouts de la Polynésie française en matière de surf, auprès des instances décisionnelles du Comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Restitution des travaux du séminaire de coproduction public-privé : « penser le service public fiscal de demain »

Le 1er séminaire public-privé sur le thème « Penser le service public fiscal de demain » s’est déroulé, le lundi 13 mai dernier, en méthode de co-construction, avec une soixantaine de participants issus de la sphère privée et du réseau de l’administration.

Ce séminaire a rencontré un très vif succès et a été vécu comme une réussite de collaboration innovante et citoyenne.
L'organisation d'une seconde édition est d'ailleurs plébiscitée par 96% des participants.

Ainsi, les attentes des usagers et des acteurs du secteur privé ont pu être exprimées lors les ateliers de coproduction et ont donné lieu à deux documents de restitution.

Le premier reprend l’intégralité des idées exprimées lors de la fusion des ateliers d’idéation. Le second, accessible sur le site internet de la DICP (www.impot-polynesie.gov.pf), livre et structure les idées fortes qui en ressortent autour de trois leitmotive :
Le dire une fois, pour le Digital + : avec des démarches fiscales en ligne par un accès unique et des services adaptés à la vie citoyenne ;

Le faire facilement, pour le Conseil plus : avec la délivrance de renseignements fiables dans une relation professionnelle et de confiance citoyenne ;

Y participer activement, pour l’Innovation collaborative : avec des coproductions pour entretenir le lien citoyen dans la mise en œuvre du système fiscal.

L’ensemble des idées exprimées, dont certaines recoupent parfois celles émises lors de la conférence économique organisée en début du mois de juin, vont désormais être étudiées par le Vice-président, ministre en charge de l’économie et des finances, pour une mise en application dans le plan d’actions du gouvernement dans les mois prochains.

Dispositif d’aide pour la prise en charge de l’acheminement des quotidiens édités et imprimés à Tahiti à destination des îles

Le Conseil des ministres a transmis pour examen par l’Assemblée de la Polynésie française, le projet de loi du Pays instituant un dispositif d’aide pour la prise en charge des dépenses d’acheminement des quotidiens édités et imprimés à Tahiti à destination des îles de Polynésie française.

Afin d’encourager la diffusion de la presse écrite quotidienne et la pratique de la lecture dans l’ensemble des archipels, il est envisagé que le prix de chacun des quotidiens soit identique sur l’ensemble des îles de la Polynésie française par le biais d’un dispositif d’aide de prise en charge du fret aérien et des frais de distribution dans les îles.

Deux quotidiens sont aujourd’hui concernés : un opérateur historique, « la Dépêche de Tahiti », fondé en 1964 et un nouvel entrant, « Tahiti Infos », opérant depuis 3 ans. Le dispositif vise à élargir l’audience des quotidiens au format papier, le temps que ces groupes de presse orientent leur modèle économique vers la digitalisation (à l’exemple des évolutions observées en France métropolitaine).

Rapport d'activité de l’année 2018 de la commission de surendettement des particuliers

Le dispositif de traitement du surendettement des particuliers a pour objectif de trouver des solutions afin de permettre aux particuliers en situation de surendettement de sortir des difficultés qu’ils rencontrent pour le paiement de leurs dettes.

Sur l’année 2018, le secrétariat de la commission de surendettement a enregistré 305 dépôts de dossiers, soit une moyenne de 26 dossiers par mois et une augmentation de 18% du nombre de dossiers par rapport à l’année précédente.
Cette évolution résulte :

d’une meilleure connaissance du dispositif par les particuliers ;
d’une présence accrue des agents sur le terrain ;
d’un relais actif et permanent du CIDFF (Centre d’Informations des Droits de la Femme et de la Famille) ;
de la réouverture d’une antenne à Uturoa.
Rappelons que plus d’un dossier sur deux concerne des personnes sans emploi, voire des familles ne disposant d’aucun revenu.

Le Pays accompagne le lancement de la Startup Cup Polynésie 2019

La Chambre de Commerce, d’industrie, des Services et des Métiers de Polynésie française (CCISM) organise la première coupe de l’entreprenariat innovant en Polynésie française de l’année 2019.

La « Startup Cup » a pour objectif de développer l’entreprenariat grâce à des acteurs impliqués dans l’innovation et de faire émerger des projets prometteurs pour le développement de la Polynésie française. Le Pays accompagne cet événement par une participation financière d’un montant de 450 000 cfp.

Convention de financement relative au dispositif « chantiers de développement local » (CDL)

Le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française a adressé, au Président de la Polynésie française, un projet de convention relatif au financement du dispositif « chantiers de développement local » (CDL) pour l’année 2019.

La convention cadre du 30 juin 1992, relative à la mise en œuvre des chantiers de développement local, permet aux services et établissements publics de l’Etat et de la Polynésie française, ainsi qu’aux associations et communes, d’accueillir au sein de leur structure, des personnes en recherche d’emploi, pour une durée comprise de 1 à 3 mois.

Conformément au statut d’autonomie de la Polynésie française, le projet de convention de l’année en cours doit être soumis à l’approbation préalable de l’Assemblée de la Polynésie française. Pour l’exercice courant, il est prévu une participation de l’Etat de 375 000 euros (44 769 403 cfp), versée en deux fractions de 70% et 30%. Cette participation de l’Etat concerne l’indemnisation et les charges sociales des stagiaires. Deux types de publics sont concernés : les adultes d’une part (70%), et les jeunes d’autre part (30%).

La participation de la Polynésie française se matérialise par la prise en charge des coûts de formation et d’actions d’accompagnement au sein d’associations estimées à 75 000 euros (8 949 880 cfp). Il ne s’agit pas là d’une charge nouvelle pour le budget, dans la mesure où ces formations sont  inscrites sur la ligne budgétaire dédiée à la « formation » du service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelles (SEFI).

En 2018, la participation du Pays s’élevait à 95 000 euros (11 336 516 cfp) pour 275 mesures attribuées. Parmi elles, 182 adultes et 98 jeunes. Ces formations sont conçues spécifiquement par rapport au profil des stagiaires, généralement très éloignés de l’emploi. Sont ainsi envisagées 240 heures de formation, réparties sur 12 semaines, dans le domaine de l’initiation au numérique.

Cette formation intègre, par ailleurs, des modules généraux qui ont trait à l’expression écrite et orale, l’éducation familiale et sociale, la connaissance de l’entreprise et la découverte des métiers. Depuis 2017, sont mis en œuvre des parcours de formation et d’insertion adapté et sécurisé. Ainsi, à l’issue de cette formation d’initiation, il sera proposé aux stagiaires de poursuivre leur cursus vers une formation pré-qualifiante ou qualifiante afin d’augmenter leur taux d’employabilité.

Projet « Fenua Compétences »

Le ministère du Travail a été sollicité par le Fonds Paritaire de Gestion (FPG) afin que le Pays puisse prendre part au projet « Fenua Compétences » élaboré en partenariat avec le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP), aujourd’hui dénommé France Compétences.

« Fenua Compétences » est une plate-forme numérique permettant la formation à distance relayée par des outils numériques. Le FPG souhaiterait innover en matière de formation analogique et offrir des possibilités de formation à distance, de manière à éviter la venue des salariés sur Tahiti et réduire les coûts de cette formation. Les frais générés par ces déplacements sont souvent un frein et entraînent un accès inégal à la formation. Les possibilités de montée en compétence tant des entreprises que des salariés s’en trouvent réduite.

Ce projet donne suite à une recommandation faite à l’issue du congrès de la formation professionnelle qui s’est tenu en novembre 2017. Il fait l’objet d’un partenariat, sur 3 ans, avec le FPSPP qui apporte son soutien financier et technique notamment. Ce partenariat a été conclu en vue de développer l’égalité d’accès à la formation sur tout le territoire de la Polynésie française. L’arrivée du câble dans les îles est une opportunité au développement du numérique, comme instrument de décentralisation et de mise en réseau de la formation professionnelle.

Une étude de faisabilité commandée par le FPG a été réalisée, courant 2018, par le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels qui en a été le co-financeur. .Cette étude conclut à l’intérêt de développer une telle plateforme numérique dédiée à la formation continue et professionnelle à Papeete.

« Fenua Compétences », dont la structure juridique pourrait être une association de type loi 1901, à l’instar du FPG,  serait notamment composée du Fonds paritaire, du Pays, des communes, via le SPCPF (Syndicat pour la Promotion de Communes de Polynésie française) et le CGF (Centre de Gestion et de Formation) et de l’Etat, représenté par le Haut-commissariat.

Cette plateforme s’adresserait tant au secteur privé (entreprises et leurs salariés) que public (administrations, communes). L’ensemble des représentants des entités concernées ont manifesté leur intérêt au projet. Les représentants de la santé et ceux de l’éducation notamment, ont indiqué que leurs personnels sont nombreux et dispersés sur l’ensemble de la Polynésie. Il leur est difficile de se rendre sur Tahiti pour y suivre des formations nécessaires dans le cadre de remise à niveau ou de montée en compétence. Un tel dispositif pourrait répondre en grande partie à leurs besoins en formation.

L’objectif est de commencer par une île pilote, probablement aux îles Sous-le-Vent. Le déploiement se ferait ensuite sur les autres archipels, selon des priorités à définir. Les contributeurs financiers seraient le Pays, les communes, via le SPCPF, le FPG (Fonds paritaire de gestion) et France Compétence (anciennement FPSPP). L’Etat sera également sollicité sur le sujet.

Formation au permis de conduire au CFPA

A la demande du ministère du Travail et suite aux échanges qui ont eu lieu sur le sujet à l’occasion du conseil d’administration de l’établissement du 21 février dernier, et de la Concertation Globale Tripartite du 5 mars dernier, le Centre de Formation Professionnelle des Adultes (CFPA) a initié des démarches nécessaires à la mise en œuvre de la formation au permis de conduire, au bénéfice des stagiaires qui y suivent une formation.

L’absence de permis de conduire représente en effet bien souvent un obstacle notoire pour une embauche effective. Pour l’organisation de cette formation, le CFPA doit faire une demande d’agrément pour la conduite automobile auprès de la Direction des Transports Terrestres (DTT). La cellule dédiée au permis de conduire sera composée, au démarrage, de quatre agents. Sur le plan matériel, le centre prévoit l’achat de trois véhicules équipés et homologués.

La formation des stagiaires au permis de conduire s’articulera de manière à ce que, deux mois avant la fin d’une session, les stagiaires sélectionnés, selon des critères définis, préparent le code. À l’issue de l’examen métier (de la formation initialement préparée), une période bloquée de trois semaines sera planifiée pour l’apprentissage du code de la route et des heures de conduite, avec l’obligation de réaliser au moins 20 heures, pour chaque apprenti conducteur. Cette prolongation de session, de trois semaines, aura une incidence sur le coût indemnitaire des stagiaires pour le CFPA. Le Centre de Formation Professionnelle des Adultes devra s’intégrer aux examens de code et de conduite de la Direction des Transports Terrestres (DTT).

Ce projet permettra aux entreprises de recruter un stagiaire sortant du CFPA, titulaire d’un titre reconnu par l’Etat, de qualifications complémentaires, liées à la sécurité au travail, et du permis de conduire. Ainsi, par le biais du CFPA, le Pays offrira aux entreprises un vivier de futurs salariés, employables immédiatement.

Tahiti et ses Îles, prix de la meilleure destination outre-mer aux Victoires du tourisme

Tahiti et ses Îles a remporté le prix de la meilleure destination outre-mer lors de la 5e édition des Victoires du Tourisme, face à 50 autres destinations, notamment les deux autres finalistes : la Guadeloupe et la Réunion (lauréat 2018).

Cette victoire est une belle récompense qui témoigne de la popularité de la destination en France, tant auprès des agents de l’industrie touristique que du grand public. Elle permet également de reconnaitre les efforts de promotion de la destination du Tahiti Tourisme sur le marché français, avec le soutien des partenaires locaux et des professionnels présents sur le marché.

En effet, le groupement a multiplié ses actions en faveur des professionnels du tourisme français, au travers notamment de formations et de coopérations marketing. Le renouvellement de la flotte d’Air Tahiti Nui et de la campagne de communication qui l’accompagne, mais également la desserte de la destination par un nouvel opérateur aérien, ont mis la destination particulièrement en lumière auprès des professionnels.

Par ailleurs, la visibilité et la popularité de la destination ont augmenté auprès du grand public grâce aux différentes campagnes de communication : les îles du Mana, celle dédiée aux pensions de famille, les opérations de partenariat, notamment avec Disney, les nombreux documentaires, reportages positifs sur la Polynésie mais aussi les films, et les séries télévisées.

Les Victoires du Tourisme sont en fait un concours à l’initiative du journal professionnel, le Quotidien du Tourisme, sous le haut patronage de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères avec le soutien des Entreprises du Voyage (EDV : ex-Syndicat National des Agences de Voyages-SNAV), du Syndicat des Entreprises du Tour Operating (SETO) et de l’Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST).

Cet événement récompense chaque année la meilleure contribution d’un professionnel du tourisme à l’activité des agents de voyages, répartis dans les catégories suivantes : compagnie de croisière, tour-opérateur, parc de loisirs, office du tourisme étranger, destination Outre-Mer, chaîne hôtelière, loueur de voitures, assureur/assisteur, compagnie aérienne.

Les agents de voyages ainsi que les lecteurs du Quotidien du Tourisme, internautes sont invités à désigner, par catégorie, leur professionnel du tourisme préféré de manière subjective ou selon des critères de sélection tels que la réactivité, la capacité d’innovation, la rémunération. Un jury composé de journalistes de la rédaction du journal sélectionne ensuite des nominés par catégorie. Le vote se fait en deux tours, via internet, par les agents de voyage ainsi que les lecteurs du Quotidien du Tourisme qui ont droit à un vote par catégorie.

Il faut noter, par ailleurs, que dans le cadre de ce concours, Air Tahiti Nui est arrivée deuxième meilleure compagnie aérienne derrière Air France. Parmi les autres vainqueurs, on peut noter également la victoire d’Austral Lagons dans la catégorie meilleure tour-opérateur. Ce dernier est aussi le premier distributeur de la destination. La Victoire de la meilleure compagnie de croisière a été décernée à la compagnie du Ponant, qui opère également des navires dans les eaux polynésiennes.

Subvention pour l’organisation de l’émission « La carte aux trésors » en Polynésie

Le Conseil des ministres a décidé d’apporter son soutien au tournage du jeu télévisé « La carte aux trésors » en Polynésie. Diffusée sur France 3, et présentée par l’animateur Cyril Féraud, l’émission consiste en un jeu d’aventure où 2 concurrents s’affrontent dans une course d’orientation, utilisant des hélicoptères, avec des énigmes à résoudre autour d’épreuves liées à la culture, la géographie, l’histoire ou les traditions de la région visitée.

Lors de ces phases de jeux, l’émission est rythmée par des reportages sur la région visitée. En termes d’audience et d’impact audiovisuel, la « carte aux trésors » représente une moyenne de 3 millions de téléspectateurs. La majorité des téléspectateurs est constituée d’un public familial.

La société de production précise qu’à l’issue des diffusions les régions mises en valeur ont constaté une hausse des demandes d’information auprès des sites présentés dans l’émission, une hausse des visites sur les sites touristiques et une hausse des réservations hôtelières. Les dates de productions sont prévues pour le mois de novembre.

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 6,2 millions cfp pour l’organisation et le tournage de cette émission en Polynésie. Le ministère du Tourisme apporte également son soutien dans les échanges entre la société productrice et les divers partenaires sollicités dans l’opération (Air Tahiti Nui, prestataires hôteliers).

Soutien à l’Open International de Golf de Tahiti

Sur proposition de la ministre du Tourisme, le Conseil des ministres a décidé d’apporter son soutien à l’organisation de 34e édition de l’Open International de Golf de Tahiti, qui se tiendra du 23 au 28 septembre prochains, au Golf Moorea Green Pearl.

Le ministère en charge du tourisme encourage ce type de manifestation qui a des effets bénéfiques pour la destination (hébergement, transport et restauration des golfeurs, de leur famille et d’accompagnateurs). Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 9 millions cfp pour cette compétition internationale. Une subvention supplémentaire du ministère des Sports pour soutenir le même événement est en cours d’instruction.

Attribution de subventions à des associations œuvrant dans le secteur de la culture

Le Conseil des ministres a octroyé des subventions de fonctionnement à des associations œuvrant dans le secteur de la culture, selon les modalités suivantes :

4 500 000 cfp à la fédération « Te Tuhuka o te Henua Enana » pour l’organisation et la mise en place du 48e salon des Marquises, qui s’est déroulée du 29 mai au 9 juin, ainsi qu’une autre subvention de 4 500 000 cfp, pour le 49e salon des Marquises, qui se déroulera, pour sa part, du 20 novembre au 1er décembre au parc expo de Mama’o ;

1 000 000 cfp à l'association « Team Jeunesse de Parea » pour l’organisation de la 5ème édition du « Mini Heiva i Parea » à Huahine ;

400 000 cfp au Comité des artisans de Ua Pou pour l’organisation des concours artisanaux qui se dérouleront au centre culturel de Hakahau, du 25 au 29 juin, lors des festivités du Heiva de l’île d’Ua Pou ;

Concours d’entrée à la formation conduisant au diplôme d’aide-soignant pour la session 2019

La Direction de la santé, par le biais de son Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault, organise l’ouverture du concours d’entrée à la formation d’aide-soignant(e), pour la session 2019 à la condition de fixer le nombre de places ouvertes au concours.

Le nombre de places mises au concours au titre du concours externe est fixé par le ministre en charge de la Santé. Un quota de 20 % des places est réservé au titre du concours interne.

Depuis 2009, le nombre de places ouvertes au concours était de 20 places. Tenant compte des besoins en augmentation des établissements publics de santé en personnel aide-soignant impactés par le nombre de départs à la retraite dans les cinq prochaines années, il a été proposé d’arrêter à 25 le nombre de places ouvertes à ce concours au lieu de 20 comme précédemment fixé, qui seront réparties ainsi qu’il suit :

20 places au titre du concours externe ;
5 places au titre du concours interne, soit 20 %.

Eu égard au calendrier mis en place, le concours d’entrée à la formation d’aide-soignant(e) aura lieu le mardi 17 septembre 2019 et la rentrée scolaire le lundi 6 janvier 2020.

Convention relative à la prise en charge du cancer en Polynésie française

L’engagement du Président de la République François Hollande de « soutenir le développement du service d’oncologie du centre hospitalier de Polynésie française avec un apport de 716 millions de cfp (soit 6 millions d’euros) sur trois ans » pris lors de son discours du 22 février 2016 entre dans sa troisième et dernière phase de programmation.

Par l’accord pour le développement de la Polynésie française en date du 17 mars 2017, l’Etat s’est engagé à soutenir le développement de la prise en charge médicale des patients atteints de cancer par un  investissement en matériels, sur trois ans, à raison d’un financement à 80% par l’Etat et 20% par le Pays.

Si l’offre en terme de prise en charge des patients atteints de cancer a fortement évolué ces dernières années, avec, entre autres, l’ouverture des services d’oncologie (2005), de radiothérapie (2011) et la constitution d’une équipe mobile de soins palliatifs (2015) au Centre hospitalier de Polynésie française (CHPf), la démarche initiée avec les financements affectés au cours de ces trois années permet d’améliorer sensiblement la prise en charge de la pathologie cancéreuse.

La programmation 2019 permettra la réalisation de 2 projets d’un montant global de 312 983 885 cfp HT (2 622 805 € HT). Il s’agit de financer l’acquisition d’équipements et de véhicules spécialisés, les investissements dans la filière anatomopathologie et les coûts d’installation d’un Tep scan et d’un cyclotron au Centre Hospitalier de Polynésie française.

Le programme 2017 a permis d’aménager et d’équiper les box de chimiothérapie à l’hôpital de Taravao, ainsi que ceux de l’hôpital de Uturoa, de faire l’acquisition d’un mammographe pour l’hôpital de Taiohae, de moderniser le registre du cancer par l’acquisition d’un logiciel spécialisée et de procéder à l’acquisition de plusieurs équipements au bénéfice du service d’oncologie du CHPF. Le montant global de ce programme s’est établi à 283 674 821 cfp HT (2 377 195 € HT).

Le programme 2018 a concerné l’aménagement et l’équipement des box de chimiothérapie à l’hôpital de Taiohae, le renouvellement du matériel de diagnostic radiologie de l’hôpital d’Uturoa, l’acquisition d’équipements pour le service oncologie du CHPF, l’acquisition et l’installation du logiciel Zeus pour le registre du cancer. Le programme 2018 s’est établi à 298 329 361 cfp HT (2 500 000 € HT).

Rapport de performance 2017-2018 de la Charte de l’éducation de la Polynésie française

La ministre de l’Education a présenté en Conseil des ministres le rapport de performance 2017-2018 de la Charte de l’éducation, celle-ci fixant les mesures essentielles que la politique éducative doit mettre en œuvre. Ces mesures promeuvent la finalité même du projet éducatif d’« une école pour tous, une école performante, une école ouverte ».

La politique éducative s’attache à la réussite de tous et s’engage à trouver les voies les plus adaptées aux particularités de la Polynésie française pour lutter contre des « iniquités » à la fois sociales et géographiques. La Charte de l’éducation prévoit qu’un rapport de performance soit rendu pour être présenté, tous les deux ans, à l’Assemblée de la Polynésie française.

Les actions évaluées au cours de l’année scolaire 2017-2018 montrent une avancée significative dans la déclinaison de la politique éducative avec des effets mesurables, comme par exemple :

Le pourcentage d’élèves entrant en 6e avec au moins un an de retard poursuit son fléchissement  (12,52 % en 2018, 12,60 % en 2017). Ce résultat est d’autant plus significatif lorsqu’on le compare avec 2011 (25,4 %). Il résulte à la fois de l’effet cumulé de la baisse des taux de retard des années antérieures et de la politique engagée en faveur de la fluidité des parcours scolaires (mise en œuvre des cycles, continuum école-collège, etc.);

La baisse de la part des élèves non retrouvés d’une année sur l’autre (5,23 % en 2018 contre 7,1 % en 2016) qui mesure le décrochage scolaire;

Le taux de poursuite des bacheliers professionnels vers une Section de Technicien Supérieur (STS) a largement progressé de 6,74 % en 2014 pour atteindre 16,96 % à la rentrée 2018.

Cette augmentation est liée à l’enrichissement de l’éventail des formations supérieures offertes aux bacheliers technologiques et professionnels, manifestant la volonté de la Polynésie française de proposer une carte des formations plus diversifiée et mieux adaptée à son public de lycéens.

La politique volontariste en matière de recrutement de bacheliers professionnels en STS a d’ores et déjà porté ses fruits puisque 35 % des effectifs de première année sont des néo-bacheliers professionnels à la rentrée 2018.

Ces indicateurs traduisent une amélioration sensible de la persévérance scolaire. Ils devraient également confirmer, à terme, les progrès du taux d’accès au Baccalauréat. À ce titre, la Polynésie française n’a de cesse d’accroître, de manière continue, la part d’une classe d’âge titulaire du baccalauréat : 38 % en 2009, 41 % en 2011, pour atteindre 57,2 % en 2018.Une dynamique positive est donc engagée. Dans un même temps, elle ne masque pas les défis qui doivent encore être relevés, tels que la lutte contre le décrochage scolaire et l’amélioration du climat scolaire.

Subventions de fonctionnement en faveur d’établissements publics d’enseignement

Le Conseil des ministres a octroyé plusieurs subventions en faveur d’établissements publics d’enseignement de la Polynésie française, collèges et lycées, pour un montant global de plus de 49 millions de cfp, selon les modalités suivantes :

Lycée hôtelier de Tahiti
La mise en place du 1er forum du bassin Tahiti 1
450 000

Lycée hôtelier de Tahiti
Le concours du festival des arts de la table et du bar
300 000

Lycée hôtelier de Tahiti
La réhabilitation de la clôture d’enceinte de l’établissement
470 000

Collège d'Arue
Le financement des frais de transport et des séances de piscines
317 900

Collège d'Arue
Le transfert des serveurs dans une salle climatisée
396 054

Collège d'Arue
Le câblage du réseau informatique dans la salle des professeurs
292 025

Collège d'Arue
Le câblage de la salle informatique
710 949

Collège d'Arue
Le câblage du réseau informatique et l’installation d’une climatisation dans la salle de technologie B03
1 024 459

Collège d'Arue
Les travaux d’abattage et d’élagage des arbres
316 400

Collège de Hitia’a
La confection d’un « panneau plan intervention » pour les pompiers
163 850

Collège de Hitia’a
L’achat d’une imprimante et d’une mallette de chronomètres
107 181

Collège de Mahina
Un voyage pédagogique à Tetiaroa
200 000

Collège de Mahina
Les travaux de peinture dans le cadre de la rénovation du collège
514 638

Collège d'Atuona
La rénovation du réseau des salles informatiques
1 647 301

Collège d'Atuona
L’acquisition de matériels pédagogiques de sciences
817 210

Collège de Taiohae
L’installation de minuteries pour l’éclairage des coursives de l’internat
113 797

Collège de Taravao
Le nettoyage des gouttières
510 000

Collège de Ua Pou
Le renouvellement des rideaux ignifugés
514 280

Lycée polyvalent de Taravao
Le renouvellement du mobilier des salles de classes
1 933 488

Lycée polyvalent de Taravao
Le renouvellement du mobilier du réfectoire
896 274

Lycée polyvalent de Taravao
Le remplacement de pièces liées à la sécurité de l’ascenseur de l’internat
339 152

Lycée polyvalent de Taravao
Le système de fermeture électronique des portes
581 700

Lycée professionnel de Mahina
Les travaux de réaménagement d’une salle de cours
2 013 274

Lycée professionnel de Mahina
Le transport scolaire
1 527 500

Lycée professionnel de Mahina
Les travaux d’aménagement d’une salle de cours
1 322 442

Collège de Rurutu
La remise en conformité des réseaux gaz et électricité du collège
1 000 000

Collège de Rurutu
Les frais de relogement des internes durant les travaux de rénovation des internats
1 045 000

Collège de Mataura
Les travaux de rénovation des logements de fonction
1 745 299

Collège de Mataura
L’achat de mobilier pour la salle ULIS et de nouveaux casiers pour les professeurs
831 436

Collège de Mataura
L’achat d’armoires pour stocker et sécuriser le matériel pédagogique
859 517

Collège d'Afareiatu
Achat de matériels pédagogiques relatif au bon déroulement des permanences
413 650

Lycée professionnel d'Uturoa
Financer la participation à la course de va’a Eimeo
93 525

Lycée professionnel d'Uturoa
Financer la récupération du matériel du Collège de Tahaa
112 661

Lycée professionnel d'Uturoa
Financer l’assurance responsabilité civile
160 420

Collège d'Afareiatu
Financer l’achat de vidéoprojecteurs pour l’enseignement général et pour le certificat polynésien d’aptitude professionnelle
1 119 733

Collège d'Afareiatu
Financer le transport pour l’enseignement physique et sportif
1 045 000

Collège de Faaroa
Financer l’achat de rideaux ignifugés
2 438 146

Collège d'Afareaitu
Financer la médiation par les pairs
928 400

Collège de Tipaerui
L'achat de serrures de portes à ouverture par carte électronique
581 700

Collège de Tipaerui
L'achat de vidéoprojecteurs avec leurs supports
718 458

Collège de Tipaerui
L'achat de matériels pour l'enseignement des sciences physique et chimie
560 504

Collège de Tipaerui
L'achat de matériels pour l'enseignement des sciences de la vie et de la terre
155 222

Collège Maco Tevane
L'achat de vidéoprojecteurs
674 547

Collège Maco Tevane
L'achat de serrures de portes à ouverture par carte électronique
731 280

Lycée Paul Gauguin
L'achat de microscopes
720 000

Lycée polyvalent de Taaone
Les travaux de réfection des sanitaires du personnel
415 614

Lycée polyvalent de Taaone
L’acquisition de portes
232 602

Lycée polyvalent de Taaone
Les travaux de rénovation d’une salle de classe
427 516

Lycée polyvalent de Taaone
L’acquisition de matériel et divers produits de maintenance
790 778

Lycée polyvalent de Taaone
Les travaux de réparation des toitures
2 958 792

Lycée polyvalent de Taaone
L’achat d’un climatiseur
88 400

Collège d'Arue
L’achat d’équipements nécessaires aux agents de maintenance
348 760

Collège d'Arue
La mise aux normes du réseau administratif
202 872

Collège d'Arue
L’achat de tables et de bancs dans le cadre du réaménagement de la cour
210 000

Collège de Faaroa
Le réaménagement des douches garçons
593 944

Collège Henri Hiro
Le contrôle d’accès des grilles E11 et de la salle des professeurs
538 835

Collège Henri Hiro
L’achat de matériels pour l’activité va’a
743 320

Collège Henri Hiro
La création d’une dalle en béton dans la cour de récréation
1 190 501

Collège de Paopao
Le renouvellement des matériels de sciences de la vie et de la terre et de sciences physiques
511 805

Collège de Paopao
Le renouvellement du mobilier scolaire
2 580 120

Lycée professionnel de Faa’a
Les travaux de réparation des réseaux hydrauliques et électriques
914 226

Lycée professionnel de Faa’a
Les travaux de rénovation des chéneaux
2 039 198

Lycée professionnel de Faa’a
Les travaux d’étanchéité du bâtiment Q
924 888

Subventions à des associations œuvrant dans le secteur du sport et de la jeunesse

Le Conseil des ministres a octroyé des subventions de fonctionnement à des associations œuvrant dans le secteur du sport et de la jeunesse, selon les modalités suivantes :

381 000 cfp à l'association Sporting Clay Club Tahiti pour soutenir cette association dans la mise en oeuvre de ses actions au titre de l’année 2019 ;
910 000 cfp à l'association « Tahiti Judo Discovery » pour le financement de ses activités générales au titre de l'année 2019 ;
167 000 cfp  à l'association Taravao escrime club pour le financement de ses activités générales au titre de l'année 2019 ;
18 000 000 cfp en faveur de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP) pour le financement de son activité générale pour l'année 2019. L’USEP prévoit ainsi d’organiser plusieurs événements, tout au long de l’année, pour un nombre important d’élèves.