Les Australiens utilisent le koala quand ils font de la diplomatie. Mais ce sympathique animal n'a pas que des partisans, car il demande des soins spécifiques qui ont un coût.
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Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement a dépensé 400 000 dollars pour permettre aux dirigeants étrangers de découvrir la joie de prendre un koala dans leurs bras. Julie Bishop, la ministre des Affaires étrangères, a ainsi envoyé quatre koalas dans un zoo de Singapour ; une dépense de 133 000 dollars. Tony Abbott, alors Premier ministre, avait choisi de dépenser 24 000 dollars lors du G20 de Brisbane pour permettre à Vladimir Poutine, le président russe, de poser avec un koala. « La diplomatie internationale est utile et le soft power est très important, mais il faut que ça reste raisonnable », estime Pat Conroy, du parti travailliste.
Offrir ou donner l'opportunité de tenir un koala n'est pas anodin. Pour Kevin Markwell, professeur associé en tourisme à l'université de la Croix du sud, en Nouvelle-Galles du Sud, le koala a deux atouts majeurs :
« On ne trouve des koalas qu'en Australie. Et c'est un animal charismatique, qui a l'air mignon, comme une peluche. Les koalas ressemblent un peu à des bébés : ils ont une grosse tête et leurs yeux sont placés sur le devant du visage, alors que chez beaucoup de mammifères, les yeux sont sur les côtés. »
Cet animal a le don de détendre l'atmosphère entre les êtres humains, un atout indéniable en matière de diplomatie.
Elodie Largenton
Radio Australia
Qu'importe, l'idée est lancée, l'Australie utilisera ses célèbres animaux pour faire sa promotion à l'étranger. Aujourd'hui, la star de la diplomatie australienne, c'est le koala.
Un pouvoir magique
Offrir ou donner l'opportunité de tenir un koala n'est pas anodin. Pour Kevin Markwell, professeur associé en tourisme à l'université de la Croix du sud, en Nouvelle-Galles du Sud, le koala a deux atouts majeurs :
« On ne trouve des koalas qu'en Australie. Et c'est un animal charismatique, qui a l'air mignon, comme une peluche. Les koalas ressemblent un peu à des bébés : ils ont une grosse tête et leurs yeux sont placés sur le devant du visage, alors que chez beaucoup de mammifères, les yeux sont sur les côtés. »
Cet animal a le don de détendre l'atmosphère entre les êtres humains, un atout indéniable en matière de diplomatie.
Elodie Largenton
Radio Australia
De l'ornithorynque au koala
Tout a commencé avec une demande un peu spéciale de Winston Churchill : en pleine guerre mondiale, le Premier ministre de la Grande-Bretagne exprime le désir d'acquérir un ornithorynque, animal endémique d'Australie. Le gouvernement australien s'exécute, mais l'ornithorynque ne résiste pas au long voyage en mer et meurt une semaine avant l'arrivée du bateau en Angleterre.Qu'importe, l'idée est lancée, l'Australie utilisera ses célèbres animaux pour faire sa promotion à l'étranger. Aujourd'hui, la star de la diplomatie australienne, c'est le koala.