Le Black Friday est une journée de promotions venue des États-Unis et importée depuis peu en Polynésie française. Quelques centaines de commerçants, à Tahiti et dans les archipels, participent à l’opération. Même si certains commencent à dénoncer l’incitation à la surconsommation.
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C’est une grosse opération commerciale, un événement économique qui gagne du terrain un peu partout dans le monde. Le phénomène consiste à écraser les prix et s'est étendu au reste de Tahiti et même dans certains îles avec de 20% à 80% de réduction sur les produits. Un copier-coller de la version américaine. L'opération démarre officiellement pour la plupart des magasins, ce vendredi 29 novembre, et en nocturne jusqu'à 21h dans la majorité des magasins participants.
Mais loin de la folie du Black Friday américain, le Black Friday tahitien commence tranquillement, sans cohue. Plusieurs centaines de commerçants participent à cette journée de prix cassés censée donner le coup d’envoi des achats de Noël. Les commerçants jouent plus ou moins le jeu, en nocturne ce soir et jusqu’à demain…"On propose une remise intéressante sur une des marques les plus connues ici, qui est hawaiienne", explique Arnaud Muhlenbach, opticien.
Un commerçant a eu, lui, la bonne idée de choisir cette date du Black Friday pour ouvrir son magasin de vêtements. Un concept de prix cassés mais toute l’année. "C'est pour nous la meilleure journée pour ouvrir", confie Teina Teahi, vendeur. Dans cet autre commerce, pas de Black Friday. Ce n’est pas un oubli, ni un problème d’organisation mais plutôt un principe. Ici, on met en avant les petits producteurs et une consommation sans déchet. "C'est quand même un jour de surconsommation, on va acheter beaucoup en dehors de ce qu'on a besoin, cela ne correspond pas à notre idéologie et notre démarche", explique Mathilde Chumillas, vendeuse.
Mais loin de la folie du Black Friday américain, le Black Friday tahitien commence tranquillement, sans cohue. Plusieurs centaines de commerçants participent à cette journée de prix cassés censée donner le coup d’envoi des achats de Noël. Les commerçants jouent plus ou moins le jeu, en nocturne ce soir et jusqu’à demain…"On propose une remise intéressante sur une des marques les plus connues ici, qui est hawaiienne", explique Arnaud Muhlenbach, opticien.
Un commerçant a eu, lui, la bonne idée de choisir cette date du Black Friday pour ouvrir son magasin de vêtements. Un concept de prix cassés mais toute l’année. "C'est pour nous la meilleure journée pour ouvrir", confie Teina Teahi, vendeur. Dans cet autre commerce, pas de Black Friday. Ce n’est pas un oubli, ni un problème d’organisation mais plutôt un principe. Ici, on met en avant les petits producteurs et une consommation sans déchet. "C'est quand même un jour de surconsommation, on va acheter beaucoup en dehors de ce qu'on a besoin, cela ne correspond pas à notre idéologie et notre démarche", explique Mathilde Chumillas, vendeuse.