Syndicats et direction, chacun reste sur ses positions. Du coup, la Brasserie de Tahiti entame son quatrième jour de grève. Les impacts de ce mouvement pourraient commencer à se faire sentir.
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Épiceries, particuliers, communes, tous semblent inquiets que leurs commandes ne soit honorées. Ils ont bien raison. Car, ces derniers jours, l’eau en bouteille et en gallon manquent à l’appel. Et, pour cause : les grévistes de la Brasserie de Tahiti entament leur 4e jour de grève et aucune négociation ne semble pour l'heure prévue. Syndicats et direction, chacun campe sur ses positions.
Pour certain, la prolongation de cette grève pourrait devenir rapidement problématique. C'est le cas du tavana d’Arutua, aux Tuamotu. « Actuellement on commande de l’eau premium à la Brasserie pour l’école et les magasins. En prévision cyclonique, on est aussi là pour stocker un peu d’eau pour ma population », s'inquiète Samuel Taputuarai, joint par téléphone. D'autant qu'à cela s'ajoute la suspension de la rotation des goélettes durant la période des fêtes.
Du côté de la Brasserie de Tahiti, "il n'y a pas de pénurie à craindre sur nos produits" affirme Thierry Mosser le directeur général. La grève n' impacterait pas pour l'instant la production et la distribution. Pourtant, toutes les livraisons sont bloquées selon les syndicats. Pour mémoire, les revendications des syndicats sont au nombre de huit :
1) Respect du droit du travail et des accords collectifs.
2) Amélioration des conditions de travail (pressions - harcèlement et reconnaissance au travail) et mise en place d'un management participatif et à l'écoute).
3) La mise en place d'une prime de polyvalence.
4) Droit à des rations : nous demandons 3 rations mensuelles.
5) Voyages : nous demandons un voyage à 15 ans d'ancienneté et un deuxième à la retraite et revalorisation de l'allocation.
6) Mise en place d'une retraite complémentaire pour tout le personnel.
7) Mise en place d'un congé parental rémunéré de 10 jours pour tout le personnel.
8) Revoir le mode de calcul de la prime de départ en retraite et déplafonnement.
Il s’agit de la quatrième grève en 101 ans d'existence pour la Brasserie de Tahiti. La précédente, en 2003, avait duré 6 mois
Pour certain, la prolongation de cette grève pourrait devenir rapidement problématique. C'est le cas du tavana d’Arutua, aux Tuamotu. « Actuellement on commande de l’eau premium à la Brasserie pour l’école et les magasins. En prévision cyclonique, on est aussi là pour stocker un peu d’eau pour ma population », s'inquiète Samuel Taputuarai, joint par téléphone. D'autant qu'à cela s'ajoute la suspension de la rotation des goélettes durant la période des fêtes.
Huit revendications
Du côté de la Brasserie de Tahiti, "il n'y a pas de pénurie à craindre sur nos produits" affirme Thierry Mosser le directeur général. La grève n' impacterait pas pour l'instant la production et la distribution. Pourtant, toutes les livraisons sont bloquées selon les syndicats. Pour mémoire, les revendications des syndicats sont au nombre de huit :
1) Respect du droit du travail et des accords collectifs.
2) Amélioration des conditions de travail (pressions - harcèlement et reconnaissance au travail) et mise en place d'un management participatif et à l'écoute).
3) La mise en place d'une prime de polyvalence.
4) Droit à des rations : nous demandons 3 rations mensuelles.
5) Voyages : nous demandons un voyage à 15 ans d'ancienneté et un deuxième à la retraite et revalorisation de l'allocation.
6) Mise en place d'une retraite complémentaire pour tout le personnel.
7) Mise en place d'un congé parental rémunéré de 10 jours pour tout le personnel.
8) Revoir le mode de calcul de la prime de départ en retraite et déplafonnement.
Il s’agit de la quatrième grève en 101 ans d'existence pour la Brasserie de Tahiti. La précédente, en 2003, avait duré 6 mois