Mardi 27 août : un protocole d’accord a été signé entre les grandes centrales syndicales et quatre ministres du gouvernement. Le service de l'Equipement reprend le travail mais la grève se poursuit dans les entreprises privées du BTP.
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Ce protocole met fin à la grève de 5 jours qui vient de paralyser le secteur du BTP. Les revendications, énoncées en 16 points, concernaient aussi bien le secteur privé que le secteur public du bâtiment et de la construction. Un secteur qui emploie 4 650 personnes.
Les agents réclament en effet l’application de textes qui existent déjà et qui concernent le passage à des échelons supérieurs. Ces changements de catégorie ne peuvent se faire que sur concours, mais ils sont très rarement organisés . Le gouvernement s’est engagé à le faire rapidement, notamment pour régulariser la situation de nombreux agents qui effectuent des tâches pour lesquelles ils ne sont pas rémunérés à leur juste valeur.
Les entreprises contestent l’attribution des marchés publics. Selon les syndicats, les marchés seraient principalement à une seule et même entreprise : la plus importante du marché. C’est aussi celle qui est la mieux équipée et qui emploie le plus grand nombre d’ingénieurs qualifiés. Le gouvernement réfléchit donc à une solution qui consisterait à faire bénéficier les entreprises moins performantes de chantiers plus simples et donc plus accessibles.
Mais cela ne rassure pas complètement les ouvriers du BTP privé...
Des licenciements sont en cours, faute de travail, et si le gouvernement s’est engagé à aller plus vite dans l’attribution des marchés rien n’est à ce jour signé dans ce sens. L’inquiétude demeure donc chez les salariés des petites entreprises menacées par la pénurie de chantiers.
Pour le secteur public, les revendications ont été assez faciles à obtenir
Les agents réclament en effet l’application de textes qui existent déjà et qui concernent le passage à des échelons supérieurs. Ces changements de catégorie ne peuvent se faire que sur concours, mais ils sont très rarement organisés . Le gouvernement s’est engagé à le faire rapidement, notamment pour régulariser la situation de nombreux agents qui effectuent des tâches pour lesquelles ils ne sont pas rémunérés à leur juste valeur.
Pour le secteur du privé, c’est plus compliqué
Les entreprises contestent l’attribution des marchés publics. Selon les syndicats, les marchés seraient principalement à une seule et même entreprise : la plus importante du marché. C’est aussi celle qui est la mieux équipée et qui emploie le plus grand nombre d’ingénieurs qualifiés. Le gouvernement réfléchit donc à une solution qui consisterait à faire bénéficier les entreprises moins performantes de chantiers plus simples et donc plus accessibles.
Mais cela ne rassure pas complètement les ouvriers du BTP privé...
Des licenciements sont en cours, faute de travail, et si le gouvernement s’est engagé à aller plus vite dans l’attribution des marchés rien n’est à ce jour signé dans ce sens. L’inquiétude demeure donc chez les salariés des petites entreprises menacées par la pénurie de chantiers.
BTP, fin de la grève