Le tribunal de commerce de Papeete a prononcé lundi le groupe de Frank Falletta en liquidation judiciaire. L'homme d'affaire riposte aujourd'hui en dénonçant "la rapidité de la décision du tribunal", sous "l'influence d'une banque" avant de conclure que "la concurrence est condamnée à mort".
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Une quarantaine de salariés travaillait encore pour l'entreprise dont le patron n'a pas réussi à présenter un plan de continuation crédible aux yeux des juges du tribunal de commerce. Mais pour Franck Falletta, "la société SUNPADIS et ses quatre filiales (NDLR: Casino Polynésie) présentaient toutes des plans de continuation devant permettre de sauver les emplois actuels et de rembourser tous les créanciers sur une durée de 10 ans".
L'homme d'affaire précise aussi que l'administrateur judiciaire demandait un renvoi de l'affaire et "que la cour d'appel avait donné un délai de trois mois au tribunal pour statuer sur l'avenir de ces cinq sociétés". "Rien ne pressait", souligne-t-il, car une offre de reprise prévoyait de reprendre certaines activités.
Franck Falletta s'insurge aussi contre la décision du tribunal qui a, selon lui "suivi les déclarations de l'une des banques présente à l'audience, suivant laquelle, avec l'ouverture du Carrefour Faa'a et la construction de l'Easy Market Prince HinoÏ, les plans de continuation présentés par Casino ne seront pas viables, de toute façon, car il n'y a plus de place pour un autre acteur".
Le communiqué condamne ainsi "la stratégie d'expansion du monopole" qu'il s'agit par cette décision de justice "de ne pas gêner". D'après l'homme d'affaires, le plan de continuation prévoyait aussi de nouveaux investissements, sur le site d'Outumaoro, en louant celui ci en totalité à de nouvelles enseignes"
L'homme d'affaire précise aussi que l'administrateur judiciaire demandait un renvoi de l'affaire et "que la cour d'appel avait donné un délai de trois mois au tribunal pour statuer sur l'avenir de ces cinq sociétés". "Rien ne pressait", souligne-t-il, car une offre de reprise prévoyait de reprendre certaines activités.
Franck Falletta s'insurge aussi contre la décision du tribunal qui a, selon lui "suivi les déclarations de l'une des banques présente à l'audience, suivant laquelle, avec l'ouverture du Carrefour Faa'a et la construction de l'Easy Market Prince HinoÏ, les plans de continuation présentés par Casino ne seront pas viables, de toute façon, car il n'y a plus de place pour un autre acteur".
Le communiqué condamne ainsi "la stratégie d'expansion du monopole" qu'il s'agit par cette décision de justice "de ne pas gêner". D'après l'homme d'affaires, le plan de continuation prévoyait aussi de nouveaux investissements, sur le site d'Outumaoro, en louant celui ci en totalité à de nouvelles enseignes"