Le ministre de la santé annonce que les polynésiens de métropole pourront rentrer par les prochains vols de continuité territoriale, mais il n'y aura pas de la place pour tout le monde. Ils seront confinés dans un lieu dédié, mais pas chez eux.
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Une trentaine d'evasanés dans le prochain vol
C'était acquis depuis plusieurs jours le vol de continuité territoriale qui est parti hier matin pour Paris ramènera avec lui mercredi des patients en retour d'evasans. Mais plusieurs centaines de tahitiens sont toujours bloqués en métropole et ne peuvent pas revenir. Jusqu’à présent leur retour était impossible en raison du risque de contamination, le pays ayant fermé ses frontières à toutes les personnes venant de l'extérieur, polynésiens compris.
Le retour des « exilés »
Devant l'émotion populaire autour de ces exilés forcés, le pays a décidé de lâcher du lest. Jacques Raynal annonce que le pays autorisera leur retour dans les vols suivants. Mais les avions ne pourront pas prendre tout le monde, car ils doivent en priorité ramener du fret médical indispensable au pays. De plus pour maintenir les règles de distanciation les avions n'embarquerons pas plus de 100 à 110 passagers. La délégation de la Polynésie en France sera chargée d'établir la liste des heureux élus.
La délégation de Polynésie transmettra la liste des personnes qui pourront revenir.Les résidents désireux de rentrer de France doivent se manifester auprès de la délégation de la Polynésie à Paris – Jacques Raynal, ministre de la santé
Quatorzaine à l'arrivée dans un lieu dédié
Les personnes choisies devront bien sur être testées négativement et subir une quatorzaine stricte à leur arrivée en Polynésie. Elles seront confinées dans un lieu dédié mais pas chez eux. La plupart des ces personnes sont déjà en confinement depuis de longues semaines en métropole.
Ces rapatriés devront signer une attestation garantissant qu'ils acceptent d'être confinés à leur arrivée.Nous sommes à même de les accueillir à condition de ne pas être submergés par le nombre – Jacques Raynal, ministre de la santé.