CESC : en marge des débats, la guerre de succession a commencé

Le CESC s'est réuni une dernière fois jeudi 21 janvier, avant le renouvellement de son bureau prévu la semaine prochaine. Les conseillers ont approuvé la mise en place de comités techniques de suivi et de surveillance pour la construction de nouveaux barrages hydroélectriques. 

Ces comités de surveillance des installations hydroélectriques devront veiller au respect de l'environnement des vallées afin que les erreurs du passé ne soient pas reproduites. L'objectif du Pays consiste à produire 50 % d'énergies renouvelables en 2020 contre 33 % aujourd'hui.

Le CESC devait également valider son budget. C'est chose faite, malgré la grogne unanime des conseillers qui voient, cette année encore, leur budget amputé de trois millions cfp par rapport à l'année dernière alors que, déjà, dans le budget 2015, il manquait 35 millions cfp. Le CESC demandera donc lors du prochain collectif budgétaire une rallonge de 37 millions cfp (30 millions cfp de frais de fonctionnement et 7 millions d'investissement).

Tensions en coulisses

En marge des débats, les tensions s'exacerbent en coulisses à une semaine de l'élection du président du CESC. 
Winiki Sage, candidat du collège des associations, est soutenu par les entrepreneurs; mais, ça grogne au sein du collège des syndicats. Angélo Frébault, est candidat à sa propre succession, contre l'avis de son syndicat CSTP-FO, qui soutenait la candidature de son secrétaire général, Patrick Galenon. Pour Angélo Frébault, "tout va bien" :

Ecoutez le au micro de Lucile Guichet :
©Polynésie 1ère
D'autres conseillers syndicaux pourraient déposer leur candidature libre.
Le président du CESC est élu pour deux ans mais cela aussi pourrait bien changer. Plusieurs candidats songent déjà à modifier le règlement intérieur afin de prolonger le mandat.

©Polynesie1ere