Les équipes calédoniennes et brésiliennes participant aux Championnats du monde scolaire de beach volley font l’objet d’une attention particulière. Venant de pays où des épidémies de dengue et de fièvre sévissent, les services sanitaires multiplient les opérations de prévention.
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Sur l’esplanade de To’ata, tout au long des Championnats du monde scolaire de beach volley, des gestes simples mais ô combien importants sont répétés : le ''dégîtage'' ou traitement des eaux stagnantes avec des pastilles de chlore.
La compétition a commencé dimanche 28 mai. Lors des matchs, plus de 400 personnes sont rassemblées avec des équipes venues du Brésil, où sévit la fièvre jaune et des équipes de Nouvelle-Calédonie, où sévit la dengue de type 2. Des arboviroses pour lesquelles la population polynésienne n’est pas immunisée.
En Polynésie française, la dernière épidémie de dengue de type 2 remonte à 2010. Les enfants nés ou les personnes arrivées après cette date ne sont donc pas immunisées. Ce type de dengue a déjà causé 10 décès en Nouvelle-Calédonie.
Le 24 mai dernier, les services d’Hygiène et de Salubrité publique ont donc procédé à des pulvérisations préventives autour de To’ata, ainsi qu’à des ''dégîtages'' sur les lieux d’hébergement des joueurs. De son côté, le comité organisateur assure qu’aucun joueur ne présente de symptômes de dengue, ni de fièvre jaune.
La crainte du Pays est de revivre l’épisode zika. En 2013, l’épidémie avait coûté plus d’un milliard cfp à la Polynésie française, alors seule face à un nouveau virus et avec parfois des conséquences sanitaires graves chez une population non-immunisée.
Avec six jours d’incubation pour la fièvre jaune et quatorze pour la dengue, les services sanitaires prennent la menace très au sérieux à chaque compétition internationale. "La dengue de type 2 apparaît dans la région pacifique, donc depuis le début de l’année 2017, nous restons en alerte par rapport à toutes ces manifestations sportives internationales. Cette année est exceptionnelle avec l’enchaînement de toutes ces compétitions : U17, lutte, cyclisme, équitation, beachvolley et bientôt le va’a", explique Glenda Mélix, directrice du Centre d’Hygiène et de Salubrité publique.
En février dernier, deux jeunes joueurs de football U17 de l’équipe du Vanuatu avaient déclaré la dengue de type 2. Ils avaient été placés en quarantaine sous moustiquaire et le virus avait été maîtrisé.
A un mois des championnats du monde de va’a, les services sanitaires sont déjà sur le pied de guerre. Et pour cause, un certain nombre d'équipes viennent de pays à risques et plus de 4.000 personnes sont attendues chaque jour sur le site de Aorai Tini Hau. La vigilance est donc de mise.
La compétition a commencé dimanche 28 mai. Lors des matchs, plus de 400 personnes sont rassemblées avec des équipes venues du Brésil, où sévit la fièvre jaune et des équipes de Nouvelle-Calédonie, où sévit la dengue de type 2. Des arboviroses pour lesquelles la population polynésienne n’est pas immunisée.
Championnats de beach volley, menace de dengue et de fièvre jaune
Pulvérisations préventives
En Polynésie française, la dernière épidémie de dengue de type 2 remonte à 2010. Les enfants nés ou les personnes arrivées après cette date ne sont donc pas immunisées. Ce type de dengue a déjà causé 10 décès en Nouvelle-Calédonie.
Le 24 mai dernier, les services d’Hygiène et de Salubrité publique ont donc procédé à des pulvérisations préventives autour de To’ata, ainsi qu’à des ''dégîtages'' sur les lieux d’hébergement des joueurs. De son côté, le comité organisateur assure qu’aucun joueur ne présente de symptômes de dengue, ni de fièvre jaune.
Une population non immunisée
La crainte du Pays est de revivre l’épisode zika. En 2013, l’épidémie avait coûté plus d’un milliard cfp à la Polynésie française, alors seule face à un nouveau virus et avec parfois des conséquences sanitaires graves chez une population non-immunisée.
Avec six jours d’incubation pour la fièvre jaune et quatorze pour la dengue, les services sanitaires prennent la menace très au sérieux à chaque compétition internationale. "La dengue de type 2 apparaît dans la région pacifique, donc depuis le début de l’année 2017, nous restons en alerte par rapport à toutes ces manifestations sportives internationales. Cette année est exceptionnelle avec l’enchaînement de toutes ces compétitions : U17, lutte, cyclisme, équitation, beachvolley et bientôt le va’a", explique Glenda Mélix, directrice du Centre d’Hygiène et de Salubrité publique.
En février dernier, deux jeunes joueurs de football U17 de l’équipe du Vanuatu avaient déclaré la dengue de type 2. Ils avaient été placés en quarantaine sous moustiquaire et le virus avait été maîtrisé.
A un mois des championnats du monde de va’a, les services sanitaires sont déjà sur le pied de guerre. Et pour cause, un certain nombre d'équipes viennent de pays à risques et plus de 4.000 personnes sont attendues chaque jour sur le site de Aorai Tini Hau. La vigilance est donc de mise.