Jeannette Bougrab, ancienne secrétaire d'Etat et compagne du dessinateur Charb tué mercredi, a déclaré jeudi que "personne n'avait réellement défendu" les journalistes de Charlie Hebdo, "accusés de tous les maux" sur les réseaux sociaux.
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"Ils était accusés de tous les maux sur les réseaux sociaux, sur Twitter et jamais personne ne les a réellement défendus", a affirmé sur BFMTV celle qui partageait la vie de Stéphane Charbonnier dit Charb, le directeur de la publication de l'hebdomadaire.
"On aurait pu sauver leur vie, on ne l'a pas fait, j'ai le sentiment d'un immense gâchis", a poursuivi Jeannette Bougrab en qualifiant les membres décédés de Charlie Hebdo de "gens exceptionnels, de vrais héros".
"Il se sentait menacé (...) il était protégé", a rappelé l'ancienne secrétaire d'Etat, confiant que Charb "était prêt à mourir pour ses idées". "On avait supprimé une protection statique devant Charlie Hebdo", a-t-elle indiqué, réprimant ses larmes tout au long de l'entretien.
"On a oublié Merah (...) on a oublié que c'est un Français qui a assassiné des innocents en Belgique, est-ce que cette fois peut-être on prendra la mesure de ce qui s'est passé, c'est-à-dire qu'une guerre est déclarée", a interrogé l'ex-secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative de Nicolas Sarkozy.
"Mort debout"
"Il est mort debout, on l'a exécuté parce qu'il défendait la laïcité, l'esprit voltairien, le fruit de cet idéal de la République qu'on a un peu oublié" a-t-elle ajouté en rappelant qu'elle était d'un bord politique "totalement différent" de son compagnon.
"On ne peut être que très fier de lui, il mérite le Panthéon (...) tous ces dessinateurs méritent le Panthéon", a-t-elle avancé car "ils se sont battus pour des principes et des libertés qu'on a oublié de défendre". Cinq dessinateurs de Charlie Hebdo ont péri lors de l'attaque de mercredi.
Son compagnon préparait un livre sur l'islamophobie qui devrait sortir prochainement, a-t-elle confié. "Un livre va sortir sur l'islamophobie (...) pour déconstruire" cette accusation dont Charb et ses collègues étaient parfois la cible, a expliqué Jeannette Bougrab. "Son livre va sortir alors qu'il n'est plus là", a-t-elle dit.
AFP
"On aurait pu sauver leur vie, on ne l'a pas fait, j'ai le sentiment d'un immense gâchis", a poursuivi Jeannette Bougrab en qualifiant les membres décédés de Charlie Hebdo de "gens exceptionnels, de vrais héros".
"Il se sentait menacé (...) il était protégé", a rappelé l'ancienne secrétaire d'Etat, confiant que Charb "était prêt à mourir pour ses idées". "On avait supprimé une protection statique devant Charlie Hebdo", a-t-elle indiqué, réprimant ses larmes tout au long de l'entretien.
"On a oublié Merah (...) on a oublié que c'est un Français qui a assassiné des innocents en Belgique, est-ce que cette fois peut-être on prendra la mesure de ce qui s'est passé, c'est-à-dire qu'une guerre est déclarée", a interrogé l'ex-secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative de Nicolas Sarkozy.
"Mort debout"
"Il est mort debout, on l'a exécuté parce qu'il défendait la laïcité, l'esprit voltairien, le fruit de cet idéal de la République qu'on a un peu oublié" a-t-elle ajouté en rappelant qu'elle était d'un bord politique "totalement différent" de son compagnon.
"On ne peut être que très fier de lui, il mérite le Panthéon (...) tous ces dessinateurs méritent le Panthéon", a-t-elle avancé car "ils se sont battus pour des principes et des libertés qu'on a oublié de défendre". Cinq dessinateurs de Charlie Hebdo ont péri lors de l'attaque de mercredi.
Son compagnon préparait un livre sur l'islamophobie qui devrait sortir prochainement, a-t-elle confié. "Un livre va sortir sur l'islamophobie (...) pour déconstruire" cette accusation dont Charb et ses collègues étaient parfois la cible, a expliqué Jeannette Bougrab. "Son livre va sortir alors qu'il n'est plus là", a-t-elle dit.
AFP