Vendredi 14 octobre, dès 18h30 au CMA, trois peintres canaques et les élèves du Centre des Métiers d'Art exposent leurs oeuvres. Un moment d'échange et de partage...
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Une exposition collective débute au centre des métiers d’art, celle de trois femmes peintres canaques et des élèves de l’école d’art de Tahiti. Un moment attendu par tous après une semaine de travail. Arrivées le week-end dernier, Micheline Néporon, Denise Tiavouane et Paula Boi Gony ont, en effet, participé durant toute la semaine à des ateliers de peinture, des présentations et une table ronde avec les élèves du CMA.
Pionnères de la peinture canaque en Nouvelle-Calédonie dans les années 80, un art inexistant à l'époque chez les autochtones plutôt habitués à la sculpture ou vannerie, les trois femmes peintres sont mondialement connues. Engagées dans l'identité canaque, la culture et tradition de leur peuple, tout en proposant un art contemporain, elles ont conquis les élèves du CMA. "Elles n'ont jamais oublié d'où elles venaient. Elles sont engagées et proposent une peinture d'aujourd'hui en racontant leurs histoires", confie Viri Taimana, le directeur du CMA.
Le vernissage est prévu ce soir à 18h30 au CMA. L’exposition est ouverte jusqu’au 11 novembre. L’entrée est gratuite.
Originaire de la tribu de Saint-Gabriel, à Pouébo, Denise Tiavouane est perpétuellement, à travers son travail, à la recherche de ses racines culturelles. Elle considère que les artistes ont une responsabilité par rapport à la société. Dans son cas, il s’agit notamment de contribuer à transmettre l’identité kanake aux jeunes. Elle a exposé à titre individuel et participé à diverses expositions internationales ainsi qu'en Nouvelle-Calédonie. Denise Tiavouane était dernièrement, avec le soutien de l’ADCK et de la Commune de Païta, une des artistes de l’exposition collective "Paradise Now ?" qui s’est déroulée à New-York.
Micheline Néporon
Née dans la tribu d’Unia, à Yaté, Micheline Néporon considère que l’art est un moyen d’émancipation pour les femmes kanak. Après une première exposition en 1985 à Nouméa, elle participe en 1990 à l’exposition "Ko I Névâ" à Nouméa, et ensuite au "Musée en Herbe" à la Halle Saint-Pierre, à Paris. Elle décide ensuite de se perfectionner à l’Ecole des Beaux arts de Bordeaux, puis de Marseille. Depuis, elle a participé à diverses expositions en France, au Mali, en Australie, aux îles Cook et au Vanuatu ainsi qu’aux 1ère, 2e et 3e Biennales d’art contemporain de Nouméa et à la deuxième Triennale d’art contemporain Asie-Pacifique de Brisbane.
Paula Boi Gony
Paula Boi Gony est née à Koumac au nord de la Nouvelle-Calédonie. Elle a exposé à titre individuel et a participé à de nombreuses expositions collectives, tant en Nouvelle-Calédonie que dans le Pacifique, en Australie et à Bâle, en Suisse. Outre les diverses éditions de l’exposition "Ko I Névâ" à Nouméa, elle a également collaboré à la Biennale de Nouméa en 1994 et à la Triennale Asie Pacifique, à Brisbane en 1999. Elle travaille aussi en tant que graphiste et illustre des affiches, des livres et des pochettes de disque. Dans ses oeuvres, elle réinterprète sa compréhension des origines, des lois de la société kanak et de ses valeurs symboliques.
(source SIAPO/CMA)
Pionnères de la peinture canaque en Nouvelle-Calédonie dans les années 80, un art inexistant à l'époque chez les autochtones plutôt habitués à la sculpture ou vannerie, les trois femmes peintres sont mondialement connues. Engagées dans l'identité canaque, la culture et tradition de leur peuple, tout en proposant un art contemporain, elles ont conquis les élèves du CMA. "Elles n'ont jamais oublié d'où elles venaient. Elles sont engagées et proposent une peinture d'aujourd'hui en racontant leurs histoires", confie Viri Taimana, le directeur du CMA.
Viri taimana
Le vernissage est prévu ce soir à 18h30 au CMA. L’exposition est ouverte jusqu’au 11 novembre. L’entrée est gratuite.
Portrait des artistes canaques
Denise TiavouaneOriginaire de la tribu de Saint-Gabriel, à Pouébo, Denise Tiavouane est perpétuellement, à travers son travail, à la recherche de ses racines culturelles. Elle considère que les artistes ont une responsabilité par rapport à la société. Dans son cas, il s’agit notamment de contribuer à transmettre l’identité kanake aux jeunes. Elle a exposé à titre individuel et participé à diverses expositions internationales ainsi qu'en Nouvelle-Calédonie. Denise Tiavouane était dernièrement, avec le soutien de l’ADCK et de la Commune de Païta, une des artistes de l’exposition collective "Paradise Now ?" qui s’est déroulée à New-York.
Micheline Néporon
Née dans la tribu d’Unia, à Yaté, Micheline Néporon considère que l’art est un moyen d’émancipation pour les femmes kanak. Après une première exposition en 1985 à Nouméa, elle participe en 1990 à l’exposition "Ko I Névâ" à Nouméa, et ensuite au "Musée en Herbe" à la Halle Saint-Pierre, à Paris. Elle décide ensuite de se perfectionner à l’Ecole des Beaux arts de Bordeaux, puis de Marseille. Depuis, elle a participé à diverses expositions en France, au Mali, en Australie, aux îles Cook et au Vanuatu ainsi qu’aux 1ère, 2e et 3e Biennales d’art contemporain de Nouméa et à la deuxième Triennale d’art contemporain Asie-Pacifique de Brisbane.
Paula Boi Gony
Paula Boi Gony est née à Koumac au nord de la Nouvelle-Calédonie. Elle a exposé à titre individuel et a participé à de nombreuses expositions collectives, tant en Nouvelle-Calédonie que dans le Pacifique, en Australie et à Bâle, en Suisse. Outre les diverses éditions de l’exposition "Ko I Névâ" à Nouméa, elle a également collaboré à la Biennale de Nouméa en 1994 et à la Triennale Asie Pacifique, à Brisbane en 1999. Elle travaille aussi en tant que graphiste et illustre des affiches, des livres et des pochettes de disque. Dans ses oeuvres, elle réinterprète sa compréhension des origines, des lois de la société kanak et de ses valeurs symboliques.
(source SIAPO/CMA)