Comment mieux produire des perles de Tahiti ?

En Polynésie française, la filière de la perliculture est en difficulté. Cette dernière est en surproduction et la grande quantité de perles non commercialisables en est la conséquence. Comment le pays fait-il face à cette problématique ? 
Comment mieux produire des perles de Tahiti ? C’est le défi que doit relever la filière de la perliculture polynésienne. Mercredi 11 mars, lors de la visite de la ministre des Outremers à Manihi, il a justement été question des difficultés rencontrées par ce secteur. La filière est en surproduction et la grande quantité de perles non commercialisables en est la conséquence. Pour faire face, le gouvernement a gelé l’attribution de concessions maritimes. 

Le président du pays est conscient d’avoir une part de responsabilité dans la surproduction. Ancien ministre de la mer, Edouard Fritch avait signé des milliers d’autorisations pour la création de fermes perlières. Vingt ans plus tard, le président regrette sa politique. 

Edouard Fritch au micro de  Tauarii Lee :

(F) FRITCH - GPL à MAUPITI.mp3


Le modèle Australien de la perliculture fait évidemment bondir les professionnels du secteur. Selon Georges Mataoa, président du syndicat des petits producteurs de perles, les petites sociétés perlicoles ne sont pas à l’origine de la surproduction. 

 Georges Mataoa interrogé par Titaua Doom :

(F) 12H GEORGES MATAOA - AHE PERLES.mp3