Une cartographie de l'état de santé des Polynésiens est en cours.1 900 personnes ont été sélectionnées pour participer à cette grande enquête, débuté en 2018. Elles y dévoilent leurs habitudes alimentaires, leurs maladies, et plus généralement leur façon de vivre.
Le code génétique des candidats sera étudié afin de déterminer si les métissages dont ils sont issus ont un impact positif ou négatif sur leur santé. Le microbiote intestinal, plus communément appelé la flore intestinale, sera disséquée. Rien n’échappera aux chercheurs, mais les données personnelles resteront secrètes, sauf pour les volontaires. Dans l’étude, ces derniers apparaîtront sous forme de code barre. Les données seront ensuite transmises au laboratoire de l’Institut Louis Malardé.
Cette étude très ambitieuse est une première en Polynésie. Une cartographie essentielle pour comprendre les pathologies. La partie génétique, la plus longue, sera traitée à l’institut Pasteur, à Paris, et permettra de comprendre l’impact des métissages sur la santé.
S'il faudra encore au moins deux ans pour disposer des conclusions, des premiers résultats ont déjà permis de venir en aide à certains patients qui ne se savaient pas malades.