Les élus des communes ultramarines réclament un meilleur système de répartition des richesses (péréquation) entre communes de l'hexagone et celles de l'outre-mer, dénonçant ainsi un mécanisme qu'ils estiment défavorable.
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Dans un communiqué de presse transmis à l'AFP vendredi 3 juin, les maires et élus d'outre-mer regrettent "l'immobilisme de l'Etat". Réunis à
Paris en marge du Congrès des maires, "ils expriment leur exaspération" et "remettent en cause la constitutionnalité" du système de répartition des richesses entre communes riches et communes pauvres -appelé péréquation-, qui selon eux lèse les communes d'outre-mer.
"Aujourd'hui, la péréquation nationale s'attache uniquement à soutenir les communes défavorisées de l'hexagone, reléguant les Outre-mer dans un mécanisme péréquateur spécifique sous-dimensionné", déplorent-ils. Ils soulignent que "dans le cadre du droit commun, l'enveloppe de l'Outre-mer serait multipliée par deux" et rappellent que "depuis une dizaine d'années les communes des Outre-mer font face à une crise financière sans précédent" qui "se diffuse dans l'économie locale, avec de graves répercussions sur le climat social".
La péréquation "est un principe constitutionnel et l'Etat doit réorienter son intervention vers les territoires les plus fragiles. C'est sur la base de ce principe que la France doit éviter que ne se creuse davantage le fossé entre l'Hexagone et les Outre-mer", insistent les élus.
Paris en marge du Congrès des maires, "ils expriment leur exaspération" et "remettent en cause la constitutionnalité" du système de répartition des richesses entre communes riches et communes pauvres -appelé péréquation-, qui selon eux lèse les communes d'outre-mer.
"Aujourd'hui, la péréquation nationale s'attache uniquement à soutenir les communes défavorisées de l'hexagone, reléguant les Outre-mer dans un mécanisme péréquateur spécifique sous-dimensionné", déplorent-ils. Ils soulignent que "dans le cadre du droit commun, l'enveloppe de l'Outre-mer serait multipliée par deux" et rappellent que "depuis une dizaine d'années les communes des Outre-mer font face à une crise financière sans précédent" qui "se diffuse dans l'économie locale, avec de graves répercussions sur le climat social".
La péréquation "est un principe constitutionnel et l'Etat doit réorienter son intervention vers les territoires les plus fragiles. C'est sur la base de ce principe que la France doit éviter que ne se creuse davantage le fossé entre l'Hexagone et les Outre-mer", insistent les élus.