Après quasiment 10 ans d'attente, les ferristes du fenua ont pu s'affronter, ce samedi 7 mars, en compétition officielle sous l'égide de la fédération polynésienne de force, d'haltérophilie, de musculation et disciplines associées.
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Tepa Teura, vice-champion de France de bras de fer, a un oeil d'expert. C'est lui qui faisait office d'arbitre, ce samedi, pour les combats de 35 costauds, la plupart des novices qui ont souhaité tester leurs forces. Les bras d’acier de plusieurs ferristes locaux dont trois vétérans ont offert de belles batailles à un public venu nombreux au parc Paofai. Parmi les participants, Tahiri, 33 ans. Il était au parc Paofai un peu par hasard avec trois de ses proches, des sportifs comme lui. "C'est un défi pour nous".
Mais, les batailles les plus disputées font souffrir les muscles, les tendons et les articulations sous tension pendant plusieurs secondes. Une masseuse était donc là, pour tenter de limiter les dégâts. "Tant que la personne ressent les contractions qui lui font mal, entre deux, il peut venir pour que je le prépare pour son prochain passage", explique Isabelle Chailan, masseuse
Des poids lourds de plus de 110 kg aux plus légers des moins de 80 kilos, chacun a voulu montrer sa force... Mais au bras de fer, une discipline qui tente de renaître en Polynésie, certains paraissent tout simplement imbattables. "Le bras de fer existait il y a une dizaine d'années, il était tombé un peu en sommeil. On a essayé de faire le maximum pour le réactiver. (...) Les Polynésiens aiment les épreuves de force et là il y a un gros succès", constate David Proia de la fédération polynésienne de force, d'haltérophie, de musculation et disciplines associées.
Mais, les batailles les plus disputées font souffrir les muscles, les tendons et les articulations sous tension pendant plusieurs secondes. Une masseuse était donc là, pour tenter de limiter les dégâts. "Tant que la personne ressent les contractions qui lui font mal, entre deux, il peut venir pour que je le prépare pour son prochain passage", explique Isabelle Chailan, masseuse
Des poids lourds de plus de 110 kg aux plus légers des moins de 80 kilos, chacun a voulu montrer sa force... Mais au bras de fer, une discipline qui tente de renaître en Polynésie, certains paraissent tout simplement imbattables. "Le bras de fer existait il y a une dizaine d'années, il était tombé un peu en sommeil. On a essayé de faire le maximum pour le réactiver. (...) Les Polynésiens aiment les épreuves de force et là il y a un gros succès", constate David Proia de la fédération polynésienne de force, d'haltérophie, de musculation et disciplines associées.