Les turbulences se feront sentir au sein de la compagnie au tiare qui fêtera ses 20 ans en novembre. La transition d'Airbus vers Boeing tombe au plus mauvais moment pour Air Tahiti Nui.
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Alors que le 11 mai prochain, la compagnie à bas coût French Bee effectuera ses premières rotations en Polynésie, la compagnie au Tiare enverra ses pilotes en formation sur Boeing. Le choix du constructeur américain est économique selon la direction d'ATN car Boeing 787-9 Dreamliner serait moins gourmand en carburant mais également moins coûteux en entretien. Cette transition est considérée comme un mauvais timing s’inquiète une partie des pilotes d’ATN.
Selon une partie des pilotes de la compagnie locale, ce changement, c'est le grand écart car la philosophie même de la technologie et de l’aviation oppose les deux grands fabricants. Résultat : des coûts élevés pour un mois de formation au centre Boeing à Singapour.
A contrario, si les formations se faisaient sur des airbus nouvelle génération, elles auraient été plus courtes et donc, moins coûteuses pour la compagnie. Par ailleurs, chez Airbus, on pense d’abord corriger les erreurs de pilotage pour ne pas risquer de dommages. Tandis que chez Boeing, on pense que le pilote doit pouvoir bouger les commandes même si c’est dangereux pour l’avion.
A l’approche de la haute saison, il n’est pas question de réduire la voilure même si les premiers équipages partiront en août, soit deux mois après l’arrivée du concurrent French bee.
Le 29 décembre, le ministère de l’outremer avait donné un avis favorable à l'agrément à la défiscalisation des deux boeings de la compagnie au tiare. Depuis, le dossier effectue des allers-retours entre Bercy et ATN. Un processus d’instruction normal de questions et réponses selon Nicole Bouteau, la ministre du tourisme.
Le premier vol commercial sera effectué en novembre, date à laquelle Air Tahiti Nui fêtera ses 20 ans. French bee débarque au moment ou Air Tahiti nui est le plus vulnérable. Pourtant, aucune nouvelle stratégie commerciale n’a été présentée aux représentants du personnel qui s’inquiètent de l’avenir de la compagnie.
La compagnie low cost, French Bee, va opérer ses vols en A350-900 XWB, le dernier né d’Airbus.
Selon une partie des pilotes de la compagnie locale, ce changement, c'est le grand écart car la philosophie même de la technologie et de l’aviation oppose les deux grands fabricants. Résultat : des coûts élevés pour un mois de formation au centre Boeing à Singapour.
A contrario, si les formations se faisaient sur des airbus nouvelle génération, elles auraient été plus courtes et donc, moins coûteuses pour la compagnie. Par ailleurs, chez Airbus, on pense d’abord corriger les erreurs de pilotage pour ne pas risquer de dommages. Tandis que chez Boeing, on pense que le pilote doit pouvoir bouger les commandes même si c’est dangereux pour l’avion.
A l’approche de la haute saison, il n’est pas question de réduire la voilure même si les premiers équipages partiront en août, soit deux mois après l’arrivée du concurrent French bee.
Le 29 décembre, le ministère de l’outremer avait donné un avis favorable à l'agrément à la défiscalisation des deux boeings de la compagnie au tiare. Depuis, le dossier effectue des allers-retours entre Bercy et ATN. Un processus d’instruction normal de questions et réponses selon Nicole Bouteau, la ministre du tourisme.
Le premier vol commercial sera effectué en novembre, date à laquelle Air Tahiti Nui fêtera ses 20 ans. French bee débarque au moment ou Air Tahiti nui est le plus vulnérable. Pourtant, aucune nouvelle stratégie commerciale n’a été présentée aux représentants du personnel qui s’inquiètent de l’avenir de la compagnie.
La compagnie low cost, French Bee, va opérer ses vols en A350-900 XWB, le dernier né d’Airbus.