25 résidents des îles Sous-le-Vent sont confinés à la cité universitaire d’Outumaoro. Leur quatorzaine est terminée, ces habitants ne comprennent donc pas pourquoi ils ne peuvent pas rentrer dans leur île.
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Ils sont en colère. 25 résidents des îles Sous-le-Vent sont logés à la cité universitaire d’Outumaoro en confinement. La période de quatorzaine est arrivée à son terme. Sauf qu’aujourd’hui avec l’arrêt des vols Air Tahiti, ils ne peuvent plus rentrer dans les îles Sous-le-Vent et sont bloqués à Papeete.
"Nous avons été confinés et suivis, nous avons ce qu'il faut pour dire que nous ne sommes pas contaminant, il ne nous reste plus qu'à rentrer chez nous, en confinement (...) On ne comprend pas pourquoi on ne nous renvoie pas", explique Josia Bordes, un confiné des îles Sous-le-Vent bloqué à Tahiti. Sur les 25 résidents, 11 viennent de Bora Bora, 7 de Huahine et 7 de Raiatea. Aucun de ces résidents confinés n'ont en revanche été dépistés.
L’autre raison de leur mécontentement, c’est le projet de les déloger de la cité universitaire pour les envoyer à l’hôtel Royal Tahitien de Pirae. "Avec tous les risques qu'il y a d'avoir cette maladie, on ne veut pas. Ce n'est pas cohérent avec tout ce qu'on nous a dit et exigé de nous".
Pour rappel, les navettes aériennes ont été suspendus. A l'instar de l'international, plus aucun vol ne décolle donc pour les îles.
"Nous avons été confinés et suivis, nous avons ce qu'il faut pour dire que nous ne sommes pas contaminant, il ne nous reste plus qu'à rentrer chez nous, en confinement (...) On ne comprend pas pourquoi on ne nous renvoie pas", explique Josia Bordes, un confiné des îles Sous-le-Vent bloqué à Tahiti. Sur les 25 résidents, 11 viennent de Bora Bora, 7 de Huahine et 7 de Raiatea. Aucun de ces résidents confinés n'ont en revanche été dépistés.
L’autre raison de leur mécontentement, c’est le projet de les déloger de la cité universitaire pour les envoyer à l’hôtel Royal Tahitien de Pirae. "Avec tous les risques qu'il y a d'avoir cette maladie, on ne veut pas. Ce n'est pas cohérent avec tout ce qu'on nous a dit et exigé de nous".
Pour rappel, les navettes aériennes ont été suspendus. A l'instar de l'international, plus aucun vol ne décolle donc pour les îles.