En cette période de pandémie, les patients à risque bénéficiant du carnet rouge doivent redoubler de vigilance. En Polynésie, 600 personnes souffrent d'insuffisance rénale et dépendent entièrement de la dialyse. De leur domicile au centre de soin, le risque de contamination est omniprésent.
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La Polynésie française compte environ 600 personnes dialysées. A l'instar des autres bénéficiaires du "carnet rouge", elles sont identifiées comme plus fragiles. Mais pas de panique, ce sont des patients qui ont appris à être prudent. Comme mamie Yanne, qui ne s’inquiète pas. Dès sa prise en charge par les chauffeurs des navettes médicalisées, et jusqu’à son retour à son domicile, elle sait que tous prennent les précautions qui s’impose dans le contexte sanitaire actuel.
Au centre de dialyse situé sur l’avenue Prince Hinoi, ce sont près de 90 patients qui viennent deux à trois fois par semaine où ils passent 3 à 4 heures connectés à des machines méticuleusement désinfectées. "Dès que le malade a fini, on nettoie la machine en profondeur, le siège et tout ce qui entoure la machine", confirme Antoine Lopez, infirmier au centre.
"Et si un patient se présentait avec des symptômes proches de ceux de la covid, un espace a été aménagé spécifiquement pour l’isoler et ne pas risquer une contagion. Si cette personne devait être confirmée positive au coronavirus après un test, alors elle serait orientée vers le CHPF." explique la directrice de la structure, le docteur Maeva Wongfat. A Pirae, le patient pourra sans difficulter continuer ses dialyses dans un environnement isolé plus adapté.
Au centre de dialyse situé sur l’avenue Prince Hinoi, ce sont près de 90 patients qui viennent deux à trois fois par semaine où ils passent 3 à 4 heures connectés à des machines méticuleusement désinfectées. "Dès que le malade a fini, on nettoie la machine en profondeur, le siège et tout ce qui entoure la machine", confirme Antoine Lopez, infirmier au centre.
"Et si un patient se présentait avec des symptômes proches de ceux de la covid, un espace a été aménagé spécifiquement pour l’isoler et ne pas risquer une contagion. Si cette personne devait être confirmée positive au coronavirus après un test, alors elle serait orientée vers le CHPF." explique la directrice de la structure, le docteur Maeva Wongfat. A Pirae, le patient pourra sans difficulter continuer ses dialyses dans un environnement isolé plus adapté.