Ce mardi 15 septembre, le président du Pays et le haut-commissaire ont tenu un point presse. Les mesures de restrictions sont prolongées jusqu'au 15 octobre et la Polynésie reste pour l'heure au stade 3. Par ailleurs, Edouard Fritch a tenu à souligner qu'il n'y aura pas de re-confinement.
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236 cas positifs à la Covid-19, 837 cas guéris, 16 hospitalisations, 4 en réanimation, 2 décès... Voici les derniers chiffres donnés par les autorités, ce mardi 15 septembre, lors du point presse. Edouard Fricth, qui a pris la parole en premier, demande à la population d'intensifier la préviention et les gestes barrières. "Si nous voulons protéger nos matahiapo, nos personnes fragiles, nous devons appliquer les gestes barrières, ce sont nos gestes qui sauvent nos vie, ce sont nos remèdes. Chaque individu par son comportement devient son remède, nous sommes les médecins de cette maladie, les seuls remèdes de la covid-19. J'appelle à nouveau chacun à prendre à coeur et au sérieux les getes barrières. Il faut minimiser donc les contacts avec les familles et les proches. Je félicite les efforts déjà déployés mais je crois qu'il faut aller plus loin et ne pas capituler contre l'ennemi". Les tests de dépistages seront d'ailleurs prioritaires pour les personnes âgées et fragiles.
Le président du Pays a également souhaité revenir sur les manifestants anti-masque de samedi 12 septembre. "Une contestation qui rassemble des avis disparates. Chacun est libre de s'exprimer mais nous accuser gratuitement d'osbcurantisme, mensonge, satanisme... Je m'interroge !" a t-il déclaré en soulignant que pour l'heure Tahiti restait au stade 3, le stade 4 serait atteint si il y avait une contamination générale de la population. "Mobilisons-nous tous ensemble pour arrêter cette propagation, c'est possible. Nous sommes 280 000 habitants, les zones les plus touchées sont entre Punaauia et Mahina, pour 130 000 habitants. On peut rester solidaire". Si Tahiti est au stade 3, les archipels eux restent au stade 1. Le chef du gouvernement a félicité le sens communautaire de ces îles. "Ils ont intégré que se protéger, c'est aussi respecter les autres. Il faut protéger les autres pour se protéger soi-même. Grâce à cette solidarité, les archipels ont réussi à rester au stade 1 de l'épidémie".
Edouard Fritch est revenu sur la stratégie que les autorités abordent depuis l'explosion de cas en Polynésie : celle de casser la chaîne de propagation, tester donc à grande échelle afin d'identifier les personnes infectées et les isoler aussitôt pour casser cette chaîne. Comment ? "Ce sont les recommandations qui vont nous sauver : la discipline et le respect des gestes barrières. Je vous implore de les mettre en oeuvre et de les respecter avec vigueur, encore plus si vos proches ont une santé fragile". Par ailleurs, les cas contacts à risque élevé seront placés en isolement 7 jours à compter du jour où ils ont rencontré le cas positif. "Il faut éviter les rencontres festives, ne plus organiser de tamara'a ou de fêtes d'anniversaire en famille... On compte beaucoup de cas asymptomatiques, de personnes porteuses du virus sans le savoir. La propagation aujourd'hui relève beaucoup de ces cas asymptomatiques".
Parmi les mesures qui sont renforcées, celle de la prévention sanitaire pour les quartiers à risque. "Nous doterons les communes d'agents sanitaires sous forme de CAE dédiés aux quartiers prioritaires. Leur mission : rappeler sans cesse que les gestes barrières doivent faire partie de nos habitudes de vie. Nous allons organiser une nouvelle réunion avec les maires pour convenir de ce nouveau dispositif sanitaire". Le président du Pays a néanmoins souligné qu'il n'était pas question de re-confiner mais la surveillance sera accrue dans ces zones à forte concentration de cas. Quant aux passagers arrivant en Polynésie française, qu'ils soient résidents, en mission professionnelle ou touristes, "ils doivent respecter strictement les gestes barrières, ne pas se mêler à la population durant quatre jours avant le test RT-PCR auto-prélèvement." L'ETIS est également maintenu .
A ce stade de l'épidémie, il n'y a pour l'heure pas de tension dans les prises en charge des soins au CHPF, qui compte 200 lits d'hospitalisation et 60 lits de réanimation. "On doit continuer à soigner dans les bonnes conditions, on doit donc continuer nos efforts collectifs et il ne faut rien lâcher". Ainsi, "les mesures de restrictions sont prolongées jusqu'au 15 octobre" : interdiction de rassemblement de plus de 10 personnes, les pistes de danse et discothèques fermées, maintien des restrictions dans les restaurants et bars. "Aujourd'hui, 1500 contrôles ont eu lieu pour un faible taux de verbalisation", a affirmé le haut-commissaire qui a souligné que meilleur outil de lutte contre la propagation reste le masque. Un arrêté à d'ailleurs été pris, ce mardi matin, pour étendre l'obligation du port du masque à certaines communes.
Chaque individu par son comportement devient son remède, nous sommes les médecins de cette maladie, les seuls remèdes de la Covid-19.
Le président du Pays a également souhaité revenir sur les manifestants anti-masque de samedi 12 septembre. "Une contestation qui rassemble des avis disparates. Chacun est libre de s'exprimer mais nous accuser gratuitement d'osbcurantisme, mensonge, satanisme... Je m'interroge !" a t-il déclaré en soulignant que pour l'heure Tahiti restait au stade 3, le stade 4 serait atteint si il y avait une contamination générale de la population. "Mobilisons-nous tous ensemble pour arrêter cette propagation, c'est possible. Nous sommes 280 000 habitants, les zones les plus touchées sont entre Punaauia et Mahina, pour 130 000 habitants. On peut rester solidaire". Si Tahiti est au stade 3, les archipels eux restent au stade 1. Le chef du gouvernement a félicité le sens communautaire de ces îles. "Ils ont intégré que se protéger, c'est aussi respecter les autres. Il faut protéger les autres pour se protéger soi-même. Grâce à cette solidarité, les archipels ont réussi à rester au stade 1 de l'épidémie".
Edouard Fritch est revenu sur la stratégie que les autorités abordent depuis l'explosion de cas en Polynésie : celle de casser la chaîne de propagation, tester donc à grande échelle afin d'identifier les personnes infectées et les isoler aussitôt pour casser cette chaîne. Comment ? "Ce sont les recommandations qui vont nous sauver : la discipline et le respect des gestes barrières. Je vous implore de les mettre en oeuvre et de les respecter avec vigueur, encore plus si vos proches ont une santé fragile". Par ailleurs, les cas contacts à risque élevé seront placés en isolement 7 jours à compter du jour où ils ont rencontré le cas positif. "Il faut éviter les rencontres festives, ne plus organiser de tamara'a ou de fêtes d'anniversaire en famille... On compte beaucoup de cas asymptomatiques, de personnes porteuses du virus sans le savoir. La propagation aujourd'hui relève beaucoup de ces cas asymptomatiques".
Nous doterons les communes d'agents sanitaires sous forme de CAE dédiés aux quartiers prioritaires.
Parmi les mesures qui sont renforcées, celle de la prévention sanitaire pour les quartiers à risque. "Nous doterons les communes d'agents sanitaires sous forme de CAE dédiés aux quartiers prioritaires. Leur mission : rappeler sans cesse que les gestes barrières doivent faire partie de nos habitudes de vie. Nous allons organiser une nouvelle réunion avec les maires pour convenir de ce nouveau dispositif sanitaire". Le président du Pays a néanmoins souligné qu'il n'était pas question de re-confiner mais la surveillance sera accrue dans ces zones à forte concentration de cas. Quant aux passagers arrivant en Polynésie française, qu'ils soient résidents, en mission professionnelle ou touristes, "ils doivent respecter strictement les gestes barrières, ne pas se mêler à la population durant quatre jours avant le test RT-PCR auto-prélèvement." L'ETIS est également maintenu .
Les mesures de restrictions sont prolongées jusqu'au 15 octobre
A ce stade de l'épidémie, il n'y a pour l'heure pas de tension dans les prises en charge des soins au CHPF, qui compte 200 lits d'hospitalisation et 60 lits de réanimation. "On doit continuer à soigner dans les bonnes conditions, on doit donc continuer nos efforts collectifs et il ne faut rien lâcher". Ainsi, "les mesures de restrictions sont prolongées jusqu'au 15 octobre" : interdiction de rassemblement de plus de 10 personnes, les pistes de danse et discothèques fermées, maintien des restrictions dans les restaurants et bars. "Aujourd'hui, 1500 contrôles ont eu lieu pour un faible taux de verbalisation", a affirmé le haut-commissaire qui a souligné que meilleur outil de lutte contre la propagation reste le masque. Un arrêté à d'ailleurs été pris, ce mardi matin, pour étendre l'obligation du port du masque à certaines communes.