La confédération des petites et moyennes entreprises s'insurge contre les taxes mises en place par les banques pour lutter contre le blanchiment. Pour elle :" le seul terrorisme ressenti par les chefs d’entreprise polynésiens, est celui orchestré par les instances financières de la place".
Dans un communiqué, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de Polynésie française emboite le pas de certains chefs d'entreprises et s'élève vivement contre les nouvelles taxes mises en place par certaines banques pour lutter contre le blanchiment d'argent. La CPME "demande instamment à certains établissements bancaires d’arrêter l’essorage institutionnalisé dont sont victimes les entreprises".
La CPME estime que ces mesures vont à contre courant de celles mises en place par le gouvernement pour dynamiser l'économie et favoriser les embauches. Elles affectent tout particulièrement les Toutes Petites Entreprises (TPE).
"Entre frais supplémentaires, nouveaux prélèvements, allongement des délais de paiement et autres décisions toujours plus lucratives, les banques ne cessent de resserrer l’étreinte qu’elles exercent sur les entreprises. Dans le cas présent, ce sont donc 1 500 cfp par mois qui viennent alourdir les comptes des TPE/PME" estime la CPME.
Tout en déplorant le mode d'information par simple courrier de la mise en place de cette nouvelle mesure présentée comme un moyen de lutte contre le terrorisme, la confédération dénonce"un impôt nouveau sur le terrorisme" et interroge : "de qui se moque t'on ?".
Estimant que les banques ne manquent pas d'imagination pour justifier leurs prélèvements, la CPME n'y va pas avec le dos de la cuillère et conclut son communiqué : "le seul terrorisme ressenti à l’échelon local par les chefs d’entreprise polynésiens, c’est celui orchestré par les instances financières de la place".
La CPME estime que ces mesures vont à contre courant de celles mises en place par le gouvernement pour dynamiser l'économie et favoriser les embauches. Elles affectent tout particulièrement les Toutes Petites Entreprises (TPE).
"Entre frais supplémentaires, nouveaux prélèvements, allongement des délais de paiement et autres décisions toujours plus lucratives, les banques ne cessent de resserrer l’étreinte qu’elles exercent sur les entreprises. Dans le cas présent, ce sont donc 1 500 cfp par mois qui viennent alourdir les comptes des TPE/PME" estime la CPME.
"De qui se moque t'on ?"
Tout en déplorant le mode d'information par simple courrier de la mise en place de cette nouvelle mesure présentée comme un moyen de lutte contre le terrorisme, la confédération dénonce"un impôt nouveau sur le terrorisme" et interroge : "de qui se moque t'on ?".
Estimant que les banques ne manquent pas d'imagination pour justifier leurs prélèvements, la CPME n'y va pas avec le dos de la cuillère et conclut son communiqué : "le seul terrorisme ressenti à l’échelon local par les chefs d’entreprise polynésiens, c’est celui orchestré par les instances financières de la place".