Elle était aussi en pleine croissance avant l'arrivée du Covid-19. L'industrie de la croisière a été le premier secteur impacté le 12 mars dernier par les mesures sanitaires mises en place par le Pays. Les professionnels misent aujourd'hui sur la Polynésie en tant que destination "safe".
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A l'origine 1 000 escales étaient initialement prévues cette année 2020, finalement il n'y en aura que 594... Le premier navire a reprendre la mer depuis le début de la crise sera le Paul Gauguin. Avec ses 12 000 passagers à l'année, le paquebot propose deux croisières au tarif résident. "On n'a pas du tout l'intention de quitter les eaux polyénsiennes, on est justement un acteur engagé pour développer le tourisme avec des protocoles très stricts", explique Hervé Bellaiche, directeur général adjoint compagnie du Ponant.
Les pertes de 2020 sont estimées à 40% dans le secteur. Sur les 16 milliards cfp que rapporte la croisière, plus de 6 milliards vont manquer à l'appel. "Pour la reprise de la croisière internationale, les navires n'ont toujours pas le droit de naviguer avant septembre. Donc, on s'attend à une année difficile jusqu'à janvier de l'année suivante", précise Bud Gilroy, président "Tahiti Cruise Club".
Les pertes de 2020 sont estimées à 40% dans le secteur. Sur les 16 milliards cfp que rapporte la croisière, plus de 6 milliards vont manquer à l'appel. "Pour la reprise de la croisière internationale, les navires n'ont toujours pas le droit de naviguer avant septembre. Donc, on s'attend à une année difficile jusqu'à janvier de l'année suivante", précise Bud Gilroy, président "Tahiti Cruise Club".